Prix de l’humour politique : Balkany et Castaner parmi les premiers sélectionnés

C’est désormais une institution. Chaque année, depuis dix-sept éditions, le jury du prix « Press Club, humour et politique » récompense les saillies les plus drôles de celles et ceux qui nous gouvernent. Pour le prix 2020 – qui ne sera remis qu’au printemps prochain – une première série de « petites phrases » vient d’être sélectionnée. Et autant dire que personne n’est épargné.

« Fort heureusement la saison du melon s’achève. » – Ian Brossat, dans Libération, à propos du leader écologiste Yannick Jadot. 

« Depuis que je suis ministre, mes nuits sont moins agitées. » – Christophe Castaner dans Gala.

« J’ai commencé la politique avec ma femme, nous étions riches. On a fini pauvres. » – Patrick Balkany lors de son procès. 

« On était dans une espèce de réunion de famille pour veiller un mort. Sauf que le mort continuait de parler. » – Le sénateur Pierre Charon, sur Public Sénat, à propos du bureau politique LR après la défaite des élections européennes. 

« Moi j’ai mis 2,5 millions de personnes dans la rue quand j’ai fait la réforme des retraites… Macron est un petit joueur. » – François Fillon, lors d’un salon à Genève, au sujet des gilets jaunes. 

« Demain matin j’utilise ma voiture de fonction comme tous les jours. Je serai de tout cœur avec tous les Franciliens qui galèreront dans les couloirs du métro. » – Sibeth Ndiaye, sur BFMTV, à la veille de l’importante grève RATP. 

L’an dernier, c’est le Premier ministre Édouard Philippe qui avait été le grand lauréat de ce prix tant convoité. Son exploit ? À la question de savoir si tout remontait à Matignon, il avait répondu : « Non, seulement les emmerdes. »

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