Place des Victoires : que vaut le film avec Guillaume de Tonquédec ?

Ce mercredi 6 novembre, Guillaume de Tonquédec est à l’affiche de « Place des Victoires », dans lequel il donne la réplique à Richard Bohringer. Un récit de solidarité signé Yoann Guillouzouic. Non Stop People vous en dit plus.

Une rencontre salvatrice. Dans « Place des Victoires », en salles obscures dès ce mercredi 6 novembre, Guillaume de Tonquédec campe le rôle de Bruno. Un quadragénaire au bout du rouleau et esseulé par sa famille. Interpellé sans cesse par son propriétaire (incarné par Richard Bohringer), Bruno est sauvé in extremis de la solitude la plus complète par une rencontre inattendue. Le protagoniste de ce long-métrage signé Yoann Guillouzouic croise le chemin de Gagic (Piti Puia), un petit garçon qui lui vole son téléphone. Bruno parvient tout de même à retrouver la trace du jeune malfaiteur, sur la place des Victoires à Paris. Et si tout commence très mal entre Gagic et le père de famille éconduit, des liens d’amitié se tissent. 

Un film touchant 

Yoann Guillouzouic livre une histoire touchante d’un homme au fond du gouffre qui se reconstruit grâce à un petit garçon solaire et malicieux qui peine à se débarrasser de ses mauvaises habitudes. « Ce soir, on mange ! », lance notamment Gagic à Bruno, après avoir (encore) volé de l’argent à un passant peu attentif. Tandis que Bruno tente de remettre son acolyte dans le droit chemin, Gagic permet au quadra de reprendre le sourire, loin de ses déboires financiers et familiaux. Côté prestation, il faut notamment applaudir Piti Puia. Recruté il y a trois ans, le jeune comédien donne vie à son personnage avec aisance et crédibilité. Grâce à son premier rôle, Piti Puia a changé radicalement de vie. « Il ne parlait même pas le français quand il a été casté. La production l’a scolarisé pendant trois ans et elle continue de l’accompagner, elle lui a trouvé un vrai toit », révèle ainsi Guillaume De Tonquédec, sur les ondes d’Europe 1, le 4 novembre. « C’est un film qui parle beaucoup de notre époque, du déclassement, de la société d’aujourd’hui et de la précarité qui s’installe un peu partout », a ensuite estimé le comédien. 

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