Pierre Palmade “en grand danger en prison” ? Un ex-détenu jette un pavé dans la mare
Le verdict est tombé ce lundi 27 février. La cour d’appel de Paris a décidé de placer Pierre Palmade en détention provisoire. En attendant que son état de santé s’améliore, le comédien est surveillé depuis sa chambre d’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Un ancien détenu et policier doute de sa sécurité une fois que l’artiste sera en détention.
La cour d’appel de Paris a tranché ce lundi 27 février. Pierre Palmade vient d’être placé en détention provisoire avec mandat de dépôt. Ce verdict survient plus de deux semaines après l’accident grave causé par le comédien et déplorant trois victimes dont une femme enceinte – ayant perdu son bébé -, son beau-frère et le fils ce dernier âgé de 6 ans. Écroué dans sa chambre d’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne, Pierre Palmade sera transféré à la prison de Fresnes dès que les médecins auront donné leur accord. Interrogé par BFMTV ce lundi, l’ancien policier et détenu des quartiers VIP de la prison de la Santé, Michel Neyret, a assuré que Pierre Palmade risquait gros pour sa santé une fois incarcéré : “Compte tenu de son affaire, Pierre Palmade serait en grand danger en prison », a-t-il déclaré au micro.
Aussi connu sous le nom de “quartier vulnérable (QPV)”, le quartier VIP des prisons se distingue par le traitement différent des détenus. En effet, dans cet espace, sont logées les personnes dites médiatiques ou vulnérables potentiellement sujettes à une pression ou au racket au sein du centre pénitentiaire : “Dans ces cellules, les prévenus, isolés, n’ont aucun contact avec la détention », a rappelé Michel Neyret à BFMTV.
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Quelles sont les options de Pierre Palmade ?
Trois scénarios s’offriraient au comédien et humoriste de 54 ans. Si les médecins donnent leur accord, Le Parisien a rappelé ce mardi 28 février que Pierre Palmade pourrait faire l’objet de trois types de détention. Comme l’a expliqué le quotidien, c’est en fonction de sa santé que l’artiste pourrait être envoyé, soit en réclusion classique dans le quartier spécial dit VIP. Soit au sein de l’unité hospitalière sécurisée interrégionale UHSI de la Pitié Salpêtrière dans le 13ème arrondissement de Paris. Soit être admis dans la partie médicalisée de la prison de Fresnes où des détenus y sont pris en charge pour des soins plus légers. Sa prochaine destination devait être connue dans quelques jours.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Tiziano Da Silva – Cyril Moreau / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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