Pierre Palmade : drogue, argent… Son “amitié malsaine” avec le fils de Sheila

Après le grave accident de voiture provoqué par Pierre Palmade en février dernier, et pour lequel il sera remis en liberté sous contrôle judiciaire à sa sortie de l’hôpital, les réactions de ses ex-proches se sont multipliées. Dans Public le 13 février, Sylvie Ortega Munos, la compagne du fils de Sheila, Ludovic Chancel, s’était exprimée sur l’“amitié malsaine” que l’humoriste et son défunt conjoint entretenaient.

Un témoignage sans filtre. Le 13 février dernier, Sylvie Ortega Munos, compagne de Ludovic Chancel pendant huit ans avant sa mort en 2017, ne mâchait pas ses mots pour évoquer l’accident de voiture causé par Pierre Palmade en Seine-et-Marne trois jours avant. Dans une interview accordée à Public, l’ex-mannequin dénonçait “l’égoïsme” de l’humoriste, aujourd’hui placé sous contrôle judiciaire depuis sa chambre d’hôpital. Elle était également revenue sur l’“amitié malsaine” que le comédien et son défunt conjoint entretenaient il y a quelques années et “qui a viré au cauchemar” .

“À l’époque où Ludo a rencontré Pierre Palmade, il vivait une descente aux enfers. (…) Les seuls liens qu’ils avaient étaient la fête, la coke, rien d’autre”, avait-elle notamment lâché, sans donner de date précise. Sylvie Ortega Munos avait aussi raconté que la mère de Ludovic Chancel, la chanteuse Sheila, ne “cautionnait pas cette amitié”. L’acolyte de Muriel Robin avait par ailleurs attiré l’attention médiatique sur leur proximité. Un choix qui n’avait pas plu au fils de Ringo.

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Pierre Palmade était-il amoureux de Ludovic Chancel ?

Selon Sylvie Ortega Munos, Pierre Palmade et Ludovic Chancel étaient aussi liés par “une histoire d’argent”. “Il y avait un appartement dans le quartier des halles que Ludo échangeait avec lui”, détaillait-elle, expliquant que l’acteur faisait “de grosses crises d’angoisse” à l’époque et semblait jaloux d’elle, en raison de sa relation amoureuse avec son “ami”. “C’était moi et personne d’autre pour la simple et bonne raison que Ludo n’était pas gay ! Cette amitié était malsaine !” avait insisté l’Espagnole dans son interview pour Public, qui voyait manifestement la relation de son compagnon et de Pierre Palmade d’un très mauvais œil.

Quelques jours après l’accident survenu à Villiers-en-Bière, après que Pierre Palmade a pris le volant sous l’emprise de cocaïne, Sylvie Ortega Munos se disait “très en colère” contre l’ex-mari de Véronique Sanson. “Cet accident n’aurait jamais dû se produire ! Ok c’est terrible pour Pierre, mais à l’heure d’aujourd’hui, je ne pleure pas pour lui (…) C’est un acte suicidaire pour soi et meurtrier pour les autres”, soulignait ainsi l’ancienne proche de Loana, bouleversée par la mort du bébé que portait la passagère dans la voiture percutée.

Crédits photos : Tiziano Da Silva – Cyril Moreau / Bestimage

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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