“Pathétique” : Christian Jacob cash sur le ralliement d’Éric Woerth à Emmanuel Macron
Ce dimanche 13 février, Christian Jacob a réagi à la suite de l’annonce d’Éric Woerth. Pour lui, son ralliement à Emmanuel Macron est « pathétique », comme il l’a fait savoir sur le plateau de BFMTV.
À l’approche des élections présidentielles de 2022, la politique est dans tous les esprits. Ce dimanche 13 février, Christian Jacob était l’invité de BFMTV. Le président des Républicains a alors évoqué le récent ralliement d’Éric Woerth à Emmanuel Macron dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, et sa réponse a été cash. Pour lui, c’est « pathétique« . Il a également fait part de son incompréhension à l’idée que le député de l’Oise « s’entête à rester président de la commission des finances » de l’Assemblée nationale. Comme Christian Jacob l’a souligné, « la présidence de la commission est attribuée à l’opposition. »
Sur le plateau de BFMTV, l’ancien ministre de Jacques Chirac a ajouté : « Il fait un choix qui est le sien, d’aller soutenir Emmanuel Macron, et je pense qu’Éric Woerth était particulièrement meurtri par les affaires« . Néanmoins, il a tenu à saluer le soutien de sa famille politique. « Dans ses périodes les plus difficiles, il ne lui a jamais manqué un seul soutien de sa famille politique. Elle a été unanime pour le soutenir en toute circonstance, mais je pense qu’il a été meurtri et que tout cela a pesé« , a-t-il déclaré pour clore le sujet.
Éric Woerth se défend
Dans la matinée de ce dimanche 13 février, Éric Woerth était l’invité du Grand Rendez-Vous d’Europe 1, CNews et Les Echos. L’occasion pour l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy de se défendre face à son choix vivement critiqué par les membres des Républicains. « Je ne vais pas partir. L’Assemblée va siéger encore une dizaine de jours alors je ne vais démissionner, d’autant plus que j’ai mon rapport (à présenter) dans une semaine« , a-t-il assuré. Il a expliqué que sa décision n’aurait pas de conséquences sur l’institution. « Je rappelle qu’il n’y a plus de vote et qu’il n’y a plus non plus de travaux de contrôle à la commission des finances« , a-t-il notifié, avant de préciser : « On est seulement dans des auditions donc non, je ne veux pas démissionner de ce mandat. » Pour conclure, il a maintenu une position ferme : « Je sais bien que cela ferait plaisir à certains mais désolé, je ne le ferai pas. » Les critiques n’auront pas eu raison de lui.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Capture écran BFM TV
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