Ophélie Meunier sous protection : Harry Roselmack sort du silence

Harry Roselmack a pris la parole dans les colonnes de Télépro le 31 janvier dernier. Il a évoqué Ophélie Meunier.

Il s’est exprimé. Depuis près de trente ans, Zone Interdite évoque les phénomènes de la société française. Lors du dernier numéro, Ophélie Meunier et son équipe se sont intéressés à l’islam radical. Interrogé par la commission d’enquête sur la concentration des médias sur le droit de regard qu’il s’accordait sur le contenu des programmes d’information du groupe M6, Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe a révélé que la journaliste  était placée sous protection après avoir reçu des menaces. Ce lundi 31 janvier, c’est Harry Roselmack qui a pris la parole. "C’est symptomatique de l’époque", a-t-il d’abord indiqué. "Les identités sont de plus en plus radicales, en tension avec la volonté de défendre son identité au mépris de la loi", a-t-il poursuivi avant d’ajouter : "C’est un délit de menacer quelqu’un de mort. C’est inacceptable dans une démocratie". Et concernant sa propre expérience ? "Il y a eu des menaces de la part d’imbéciles quand je suis arrivé au 20h de TF1. J’avais reçu quelques lettres mais je n’avais pas été mis sous protection policière", a-t-il conclu.

Ils étaient choqués. La diffusion de ce numéro a beaucoup fait parler sur les réseaux sociaux et Nicolas de Tavernost a expliqué : "J’ai demandé si nous avions les garanties, si c’était une émission ‘extrémiste’, j’ai demandé si la présentatrice qui est menacée, était protégée, j’ai demandé si les témoins qui parlaient étaient bien floutés". Toutefois, Ophélie Meunier n’a pas échappé aux menaces et sa sécurité a dû être assurée. "J’ai fait le métier que j’estime devoir faire sur une émission dont in fine la décision m’est revenue. Je revendique d’avoir autorisé cette émission. Mais parce qu’on me l’a demandé. On aurait pu prendre une décision contraire", a poursuivi le président. "J’estime que c’est mon devoir de responsabilité : si vous appelez cela de l’ingérence, moi j’appelle cela l’exercice de mon métier", a-t-il conclu. Dans cette affaire, la journaliste n’est pas la seule à avoir reçu des menaces. En effet, le juriste Amine Elbahi, qui apparaît dans plusieurs séquences du reportage, a pris la parole sur BFMTV. "Mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés", a-t-il révélé avant d’ajouter : "On me menace de décapitation, d’égorgement, de s’en prendre à moi parce que j’ai tenu un discours de vérité à visage découvert et en particulier sur l’inaction du maire de ma commune", a-t-il conclu.

Ophélie Meunier : quel animateur a souhaité lui apporter son soutien ?

Sur les réseaux sociaux, Ophélie Meunier a pu compter sur Arthur, le présentateur de Vendredi tout est permis, pour prendre sa défense. Il avait d’abord indiqué apporter son "soutien total" à la journaliste. Par la suite, il avait déploré le "silence de la profession", qu’il avait qualifié "d’effarant". Selon lui, celle-ci ne s’était pas assez exprimée à ce sujet et il n’a pas hésité à le faire savoir. Après les révélations des menaces à l’encontre d’Ophélie Meunier, plusieurs médias avaient exprimé leur soutien publiquement, dont notamment les équipes de Quotidien, mais aussi BFMTV ou le groupe M6.

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