Olivier Véran : comment il a débarqué in extremis au ministère de la Santé
A la veille de sa nomination en tant que ministre de la Santé en remplacement d’Agnès Buzyn, Olivier Véran profitait de ses enfants à Grenoble. En un coup de fil, sa vie a été chamboulée, il a attrapé un train et a reçu un brief rapide sur les dossiers en cours au ministère de la Santé. Retour sur ce jour où tout a changé.
C’est un twist politique qui s’est joué le 16 février dernier, avant que la France soit intégralement touchée par le coronavirus. Comme le relate Le Point, ce jour-là, Olivier Véran pique-niquait avec ses enfants sur la colline de Venon, près de Grenoble, tandis qu’Agnès Buzyn démissionnait pour se présenter aux élections à la mairie de Paris à la place de Benjamin Griveaux qui a déclaré forfait après que des vidéos intimes aient été dévoilées sur le net. Suite à ce départ surprise du gouvernement et alors qu’il est avec ses enfants, le compagnon de Coralie Dubost reçoit un coup de fil qui bouleverse sa journée.
En vitesse, il prend le train pour se rendre à Paris. Trois mots et une question de la part d’Emmanuel Macron : « Tu es prêt ?« , comme pour lui signifier que dès l’officialisation de ses fonctions, il va être lâché dans le grand bain de la politique. Le 17 février, tôt le matin, Olivier Véran se rend au ministère de la Santé, dans ce qui est encore le bureau d’Agnès Buzyn pour recevoir un brief nécessaire alors qu’il prend ses fonctions dans un moment particulier.
Une passation particulière
Tout « en séchant ses larmes« , expliquent nos confrères, Agnès Buzyn fait un point sur la situation à son successeur. « Il y a un risque d’épidémie, mais on a peu de données. Tu vas avoir besoin de matériel, fais attention. Ce sera peut-être ta mission principale… » lui lance-t-elle. Et de lui présenter deux scénarios possibles, un où la France sera épargnée par l’épidémie de coronavirus, et un second, que l’on connaît, où la France est grandement touchée…
Crédits photos : Gwendoline Le Goff / Panoramic / Bestimage
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