Nicolas Sarkozy « agacé » par Xavier Bertrand : le selfie de la discorde
Face au nombre important de candidats de droite à l’élection présidentielle de 2022, Nicolas Sarkozy ne saurait plus qui soutenir. Cependant, l’ancien chef de l’État a fait bonne figure auprès de certains, notamment Xavier Bertrand.
Il s’est prêté au jeu. D’un ancien président de la République de droite à un candidat du même bord politique à l’élection présidentielle 2022, il faut se serrer les coudes. Ainsi, le 6 octobre dernier, Xavier Bertrand, qui a finalement accepté de se plier au jeu des primaires, a demandé au conjoint de Carla Bruni un selfie, histoire de montrer que le candidat avait obtenu un soutien de poids, celui de l’ancien Président. Si Nicolas Sarkozy a accepté de se plier à la demande du candidat, ce dernier « faisait la moue », « on l’a senti agacé », a même confié ce jeudi 14 octobre, un observateur de ce selfie au Parisien. Selon cette source, l’ancien chef de l’État « en a juste assez d’être instrumentalisé par les uns et les autres », surtout qu’il ne soutiendrait pas uniquement Xavier Bertrand : « Il aime tout le monde », a concédé cette personne.
Cette élection présidentielle de 2022 ne le ravirait pas vraiment : « Au fond de lui, il est navré par le casting », a avoué cette source au Parisien. Nicolas Sarkozy serait même désolé par la pléthore de candidats venus de tous bords politiques : « En 2016 il y avait un ex-Président et deux anciens Premiers ministres, aujourd’hui, n’importe quel porteur d’eau est candidat à la présidentielle », a expliqué cette source. Alors, face à ces perspectives peu réjouissantes, Nicolas Sarkozy « ne choisit personne, mais souffre en silence« . Peut-être, s’il n’avait pas été empêtré dans l’affaire Bygmalion, que le compagnon de Carla Bruni se serait laissé tenter par une nouvelle course à l’Élysée…
Aucun soutien pour 2022
Car l’ancien ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac ne se reconnaîtrait dans aucun des candidats – officiels ou pas – de la prochaine élection présidentielle. En effet, le sexagénaire ne souhaiterait pas se rallier à l’actuel chef de l’État : « Emmanuel Macron n’est pas de droite, il n’est pas de notre famille politique », avait expliqué Bruno Retailleau. L’ancien porte-parole du gouvernement ne serait pas non plus favorable à Éric Zemmour, mais pas non plus fermement opposé à sa candidature : « Monsieur Zemmour, j’ai bien des différences avec lui, mais je n’aime pas qu’on ne veuille pas qu’il parle », avait-il déclaré sur CNews.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Jacovides – Clovis / Bestimage
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