Nathalie Kosciusko-Morizet : son agresseur définitivement condamné

Victoire définitive pour Nathalie Kosciusko-Morizet. Moins de trois ans après les faits, Vincent Debraize a été condamné en appel pour l’agression de l’ex-députée. Le maire de Champignolles l’avait prise à partie à Paris, en pleine distribution de tracts, en juin 2017, avant de se rendre aux forces de l’ordre.

En juin 2017, la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet pour les élections législatives se terminait sur fond de scandale. Alors qu’elle était en pleine distribution de tracts sur un marché à Paris, quelques jours seulement avant el second tour, l’ex-députée avait été prise à partie par Vincent Debraize. Une altercation suite à laquelle l’ancienne ministre avait été hospitalisée, puisqu’elle avait chuté et perdu connaissance. S’il avait d’abord pris la fuite, le maire de la ville de Champignolles dans l’Eure s’était rendu lui-même aux autorités. Poursuivi pour « outrage et violence sur personne chargée d’une mission de service public », il avait été condamné en première instance à une peine de trois mois d’emprisonnement avec sursis et 1 000 euros d’amende.

Submergé par un « véritable sentiment d’injustice », lui qui niait avoir exercé des violences à l’encontre Nathalie Kosciusko-Morizet, l’élu normand avait fait appel. Ce vendredi 6 mars, la cour d’appel de Paris a tranché, moins de trois ans après les faits qui lui étaient reprochés. Relaxé de l’outrage, comme l’expliquent nos confrères de RTL et Tendance Ouest, Vincent Debraize a finalement été condamné à 1 000 euros d’amende pour « délit de violence volontaire en contravention ». L’affaire est close.

« NKM » peut donc souffler. Depuis janvier 2018, cette dernière se fait rare sur le terrain politique. « Prendre de la distance, ce n’est pas être distant », a-t-elle toutefois glissé dans les oreilles de nos confrères du Point, le 27 février dernier. Car si elle travaille pour Capgemini, une entreprise de services numériques à New York, là où elle s’est exilée, Nathalie Kosciusko-Morizet se rapproche, en catimini, des hautes sphères du pouvoir. Selon le Point, « elle a rencontré en janvier Philippe Grangeon », qui n’est autre que le conseiller d’Emmanuel Macron. Un rapprochement qui, peut-être, pourrait lui servir à l’heure où la rumeur d’un remaniement ministériel post-élections municipales ferait grand bruit dans les couloirs de l’Elysée.

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