Mort de Vanille : après Ingrid Chauvin, Françoise Laborde pousse elle aussi un cri de colère

Ingrid Chauvin, Vanessa Demouy… Les célébrités ont été nombreuses à réagir à la mort de la petite Vanille, tuée par sa mère à l’âge de seulement un an. François Laborde, auteure d’un livre sur la protection de l’enfance, vient elle aussi de prendre la parole à ce sujet.

L’émotion est vive dans le cœur des Français. Ce dimanche 9 février, le procureur de la République d’Angers a annoncé que le corps de la petite Vanille, âgée d’un an, avait été retrouvé dans un conteneur à vêtements. La veille, une alerte enlèvement avait été déclenchée pour tenter de la retrouver. Sa mère s’était enfuie avec elle après un rendez-vous organisé par les services sociaux. C’est elle qui lui aurait ôté la vie, comme elle l’a confessé auprès des officiers de police. Une histoire tragique et révoltante, qui a beaucoup fait réagir sur la Toile. À commencer par Ingrid Chauvin. L’actrice de 46 ans, qui avait entamé des démarches d’adoption avant la naissance de son fils Tom, a déploré que les liens du sangs soient tant privilégiés. « Mon combat n’est pas fini (…) Je suis horrifiée et tellement en colère par le décès de la petite Vanille… Combien de décès et de vies brisées faudra-t-il attendre pour que la protection de l’enfance agisse dans un réel bon sens ? », s’est-elle indignée sur sa page Instagram. Un cri du cœur dont a également fait preuve sa partenaire de Demain nous appartient, Vanessa Demouy.

Françoise Laborde sidérée par l’attitude des services sociaux

De son côté, Françoise Laborde a elle aussi commenté cette histoire glaçante. Journaliste et co-auteure du livre Le massacre des innocents, les oubliés de la République, elle en connaît un rayon sur la protection de l’enfance. Et à ses yeux cela ne fait pas de doute : de nombreuses erreurs ont été commises par l’Institution. « Puisque droit de visite il y a eu, il aurait dû être médiatisé, c’est-à-dire exercé systématiquement en présence d’un tiers. C’est un gâchis, une honte », regrette-t-elle auprès du Parisien. La sœur de Catherine Laborde a d’ailleurs une peine immense pour la famille d’accueil de la petite Vanille, qui n’est pas un simple « garage où l’on dépose des enfants. » Selon la journaliste de 66 ans, la mère de la petite fille n’aurait d’ailleurs jamais dû continuer à la voir. Mais elle estime que les principaux responsables sont les services sociaux, qui sont « nourris de cette idée angélique que la réussite, c’est une famille unie. » « Il faut arrêter avec cette idéologie des liens du sang. Les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants », s’insurge-t-elle auprès de nos confrères. Il ne reste plus qu’à espérer que cette sombre affaire aura au moins le mérite de faire évoluer les mentalités…

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