Mort de Guy Bedos : ses derniers jours racontés
Guy Bedos est décédé à l’âge de 85 ans, a annoncé son fils, Nicolas, sur Instagram ce jeudi 28 mai. Frappé par la maladie d’Alzheimer, l’humoriste, qui défendait le droit de pouvoir mourir dans la dignité, a malheureusement vécu des instants bien difficiles avant de s’éteindre, comme le relatent nos confrères de L’Obs.
Guy Bedos s’en est allé. L’humoriste a rendu son dernier souffle ce jeudi 28 mai. À la fin de sa vie, l’acteur d’Un éléphant ça trompe énormément, qui souhaitait « se souvenir de tout », selon les termes de son avant dernier livre, « avait tout oublié« . Jérôme Garcin, qui fut son conseiller littéraire, a fait part à l’Obs des derniers jours, bien sombres, de celui qui a illuminé la vie des Français grâce à ses sketches engagés.
« Frappé par la maladie d’Alzheimer, Guy Bedos ne reconnaissait plus les siens, ni lui-même« , soupire-t-il, « Il n’eut pas davantage l’occasion de pleurer, le 24 mai, la disparition de son indéfectible complice Jean-Loup Dabadie« . Adepte de l’humour noir, Guy Bedos préférait ironiser sur sa maladie. « Alzheimer, ça a trois avantages : on n’a pas de mauvais souvenirs, on ne voit que des nouvelles têtes et… on n’a pas de mauvais souvenirs ! », avait lancé le plus vieil ami de Jean-Paul Belmondo comme l’indiquait en 2013 l’article du Monde au sujet de sa dernière représentation à l’Olympia. Terrifié par la mort, l’artiste était bien décidé à lui faire un pied de nez !
« J’ai décidé de décider moi-même de mon départ »
Dans une interview accordée au journal Nice Matin en 2017, il expliquait sa volonté d’avoir recours à l’euthanasie : « Je ne vais pas m’attarder pendant vingt ans. Il faut vous habituer à ce que je disparaisse et peut-être même volontairement ! J’appartiens à l’association « Le droit de mourir dans la dignité » et je mourrai dans la dignité ». « Je n’attendrai pas d’être gâteux, d’être une charge pour tout mon entourage. J’ai décidé de décider moi-même de mon départ « , assurait l’époux de Joëlle Bercot qui ne rechignait jamais à prêter main forte à l’association ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) présidée par Jean-Luc Roméro.
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