Miss France 2024 : c'est la classe…éco !

La crise n’a pas épargné le prestigieux concours de beauté, loin de gâter ses jurés et employés comme il le faisait à la grande époque…

Tout comme leurs candidates bien gainées, les membres du jury Miss France vont devoir se serrer la ceinture cette année. Car il est bien fini, le temps béni où les billets pleuvaient à flots sur les heureux élus venus donner leur magnanime avis sur nos beautés régionales. Désormais, on se contente d’un petit cachet !

Toute fière d’annoncer que le jury serait exclusivement féminin cette année, Alexia Laroche-Joubert, qui vient tout juste de quitter son poste de présidente de la société, n’a ainsi pas voulu répondre à Cyril Hanouna sur les rémunérations, lundi 4 décembre. Et on comprend son embarras…

Quand un Alain Delon ou une Gina Lollobrigida prenaient 500 000 euros la soirée pour présider le jury, les derniers, Iris Mittenaere, Francis Huster, Jean-Pierre Pernaut et, cette année, Sylvie Tellier, n’auraient eu qu’entre 50 000 et 80 000 euros seulement ! L’ancienne patronne doit d’ailleurs être contente d’avoir quitté le navire. Car quand elle touchait 28 000 euros brut par mois comme directrice de Miss France, sa remplaçante Cindy Fabre n’obtiendrait, elle, que 16 000 euros.

Aïe ! Les économies se font de toute façon à tous les étages désormais. Jean-Pierre Foucault, qui n’est plus en CDI, se ferait ainsi payer sur facture 36 000 euros la soirée. Une solution très rentable pour TF1 ! Enfin, les autres membres du jury pâtissent aussi d’un budget total passé de 1 million à 200 000 euros pour les rémunérer. En gros, Stéfi Celma, Adriana Karembeu, Nolwenn Leroy, Nina Métayer, Estelle Mossely et Élodie Poux vont recevoir cette année entre 10 000 et 20 000 euros chacune, en plus d’un défraiement pour le transport et de leur hébergement dans un palace parisien.

Si on est loin du faste des années 90 et début 2000, les Miss ont tout de même vu leur condition s’améliorer sur quelques points. Par exemple, chaque candidate régionale est désormais payée pour la soirée de l’élection, et le salaire mensuel de la Miss France, autour de 4 000 euros par mois, sans les multiples avantages afférents au poste, est lui aussi un peu plus conséquent qu’avant. De petites avancées qui n’enlèvent rien à l’objectif premier : faire aussi beau, à moindres frais.

Aurélie Descoing

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