Michel Drucker affecté par la mort de Patrick Le Lay : "C'est grâce à sa famille que je suis en vie"
En rendant hommage à son ami Patrick Le Lay, Michel Drucker est revenu dans une interview au Parisien sur un fait incroyable : le lien unit la famille du défunt ancien président de TF1 à celle de l’animateur.
Si les personnalités du monde de la télé ont tous un petit mot à dire sur la disparition de Patrick Le Lay, il y en a un qui tenait particulièrement à lui rendre hommage : Michel Drucker. Comme il rappelle ce 19 mars au Parisien, lui et l’ancien patron de TF1 étaient liés d’une incroyable manière. « La famille Le Lay a beaucoup compté dans ma vie, c’est grâce à elle que je suis en vie », rappelle le présentateur de Vivement dimanche.
« A l’été 1942, alors que mon père qui était juif avait été arrêté par la Gestapo, Pierre Le Lay, un intellectuel qui parlait allemand, a sauvé ma mère. » Il s’est fait passer pour son mari alors que cette dernière n’avait pas de papiers en règles pour un contrôle, explique-t-il au quotidien. « Durant trois ans, la famille Le Lay nous a accueillis tous les trois dans le village Plémet, dans les Côtes-d’Armor. Pour moi, les Le Lay ont été des Justes. A jamais nos familles ont été liées. » Ce sont de longues années plus tard que Michel Drucker a retrouvé Patrick Lelay, quand le directeur de TF1 convoque l’animateur de France 2 pour le débaucher. « C’était très émouvant et du coup, je n’ai pas pu refuser la proposition. »
Aujourd’hui, il a évidemment une pensée émue pour son ami, décédé à 77 ans des suites d’une longue maladie. C’est son fils, Laurent-Éric, qui a annoncé la nouvelle, par un message bouleversant publié sur ses réseaux sociaux. Patrick Le Lay, grande figure du monde médiatique, fut président-directeur général de TF1 pendant vingt ans, de 1988 à 2008. Ses proches et anciens collaborateurs n’ont pas manqué de lui rendre hommage. Parmi eux, Patrick Poivre d’Arvor, arrivé presque en même temps sur la chaîne. « Je l’aimais beaucoup. (…) J’ai parfois eu des rapports très francs et tendus, mais c’était un homme très loyal », a-t-il déclaré au Parisien.
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