Maud Fontenoy (Les stars chantent pour la planète, W9) : "L'homme devra retourner vers la mer pour survivre"
Depuis le 26 janvier et jusqu’au 2 février, le Groupe M6 propose une semaine spéciale écologie avec de nombreux programmes dédiés à ce thème. La navigatrice Maud Fontenoy soutient cette opération et participe aux Stars chantent pour le planète, sur W9 ce mardi 28 janvier à 21h05.
Ce soir, dans le cadre de la semaine Green du Groupe M6, W9 propose une soirée divertissante avec des artistes engagés : Les stars chantent pour la planète. On retrouvera Sting, Mika, Angèle, Jean-Louis Aubert, Julien Clerc… mais aussi Yann Athus-Bertrand et sa fondation GoodPlanet, partenaire de cette initiative médiatique ainsi que la navigatrice Maud Fontenoy. Cette passionnée est à la tête d’une Fondation pour la préservation des océans, engagée auprès du ministère de l’écologie et de l’éducation nationale : elle travaille à la sensibilisation des enfants au monde marin. Elle vient aussi d’être nommée ambassadrice pour créer des classes bleues pour les plus jeunes des zones prioritaires afin qu’ils découvrent la mer, « pour mieux la protéger« , dit elle. Cette passionnée a accordé une interview à Télé-Loisirs et s’est montré très volontaire et décidée à lutter contre le pessimisme ambiant qui tendrait à nous faire renoncer à la sauvegarde de la planète.
L’un de ses premiers propos est simple et fort : « On est tous responsables, tous acteurs. On peut tous faire changer les choses « . Elle refuse d’entendre dire que la télé n’a pas pris la mesure de l’ampleur et l’imminence du péril auquel est voué la biodiversité. « La culpabilisation ne sert à rien, avançons ! Non, il n’est jamais trop tard pour sauver la planète. Je salue toutes les initiatives d’aujourd’hui. »
« Les océans sont les grands oubliés de la lutte écolo«
Cependant, celle qui a sillonné toutes les mers du globe depuis son plus jeune âge pointe du doigt les « oubliés de la lutte écolo » : les océans. « Pourtant, explique-t-elle, la moitié des humains ne mangeraient pas de protéines sans la mer et leur potentiel énergétique est extraordinaire… » Elle apporte des exemples, en effet, rarement mis en avant. « La mer, c’est 22 000 médicaments, 13 Prix Nobel issus de recherche en milieu marin. Par exemple grâce à l’étoile de mer, on a compris la prolifération des cellules cancérigènes. On oublie qu’un poumon sur deux pour chaque être humain respire grâce à l’oxygène produit par les océans ! Et si on parle d’énergie, son potentiel est estimé à mille fois supérieur à tout ce dont l’humanité a besoin. Il s’agit de l’énergie des courants marins, celle issue des marées, de la différence de la salinité, de la différence des températures… » Pour elle, comme le dauphin qui fût, à un moment de son existence, un animal terrestre, l’homme devra « retourner vers les océans pour survivre« .
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