Marc Lavoine se confie sur la lypémanie, ce trouble psychique dont il souffre
Marc Lavoine s’est livré dans l’émission de Michel Cymès sur le trouble psychique et peu connu dont il souffre : la lypémanie, longtemps utilisé comme synonyme d’une dépression sévère. Il a expliqué l’avoir hérité de sa mère, qui était constamment dans le chagrin.
Marc Lavoine, invité mercredi 26 février de Ça ne sortira pas d’ici, talk show médical que Michel Cymès anime sur France 2, s’est livré sur le trouble psychique dont il souffre : la lypémanie.
Marc Lavoine explique la lypémanie
Elle se présente comme un état de mélancolique profonde, permanente, qui peut avoir un impact sur le quotidien, le rapport aux autres. « La mélancolie, c’est une chose, la lypémanie, c’est une autre forme de mélancolie. Dépression, c’est un terme avec lequel, d’un coup, on entre dans un truc angoissant, et je ne crois pas que ce soit aussi angoissant que ça », explique le chanteur, alors que l’animateur précise que la racine du mot, « lype », signifie « tristesse » en grec ancien.
« Le froid, la pluie, le vent, le chaud, les font frissonner de douleur et d’effroi. Les situations qui les surprennent et les dérangent sont vécues comme des attaques dirigées tout exprès contre leur personne. Tout les agresse », écrit le psychiatre français Jean-Étienne Esquirol, inventeur du terme au début des années 1800. Depuis, le terme de lypémanie est tombé en désuétude.
Un mal hérité de sa mère
Pour lui à l’époque, naître dans un environnement morose, et être éduqué par des parents mélancoliques, ont pu renforcer les symptômes. C’est ce qui est arrivé à l’artiste. Sa mère souffrait du même trouble. Son père, infirmier pendant la guerre d’Algérie, l’avait « diagnostiqué », explique-t-il à Michel Cymès. « Un jour, quand ma mère est partie en maison de repos, il a ouvert son truc, il a dit ‘mélancolie, lypémanie’ : voilà ce qu’a votre mère. »
En 2018, sur le plateau d’On n’est pas couché, le nouveau juré de The Voice s’était confié une première fois sur la neurasthénie maladive de sa mère. « Ma mère a toujours attendu quelqu’un qui n’est jamais venu. Et son chagrin, elle me l’a donné (…) Parfois, j’ai l’impression d’être comme elle, d’attendre quelqu’un qui ne vient pas. Moi, j’écris le chagrin, c’est mon truc et je ne peux pas en sortir, je n’y arrive pas et en même temps je me construis avec ça », confessait-il, bouleversant.
Mais c’était en 2018. Aujourd’hui, il assure au docteur du poste aller mieux : « Je me soigne tous les jours, j’essaie d’aller bien. (…) C’est quand même très beau la vie, il faut aimer la vie et choisir la vie ».
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