“Mais sans rire !” : échange tendu entre Gabriel Attal et Jean-Michel Aphatie dans Quotidien
Dans Quotidien sur TMC ce lundi 4 septembre, une passe d’armes a eu lieu entre le nouveau chroniqueur de l’émission, Jean-Michel Aphatie, et le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. De quoi bien lancer la saison.
C’était la rentrée des classes pour Quotidien sur TMC ce lundi 4 septembre. Pour l’occasion, l’émission de Yann Barthès avait invité le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, pour faire le point en ce jour de rentrée des classes. Face au ministre d’Élisabeth Borne se trouvait Jean-Michel Aphatie, nouveau venu dans la bande de chroniqueurs de l’émission.
Et le journaliste n’a pas fait dans la dentelle au moment où Gabriel Attal a abordé la question des finances publiques. Alors qu’il expliquait que les enseignants allaient être augmentés dès ce mois de septembre, l’ancien ministre délégué chargé des Comptes publics a volontairement abordé cette question des finances publiques pour revenir sur une critique de Jean-Michel Aphatie. Ce dernier l’a traité de « déserteur », comme l’a rappelé Yann Barthès. « Je n’ai pas trop apprécié ce qualificatif. Je n’ai pas du tout ce sentiment-là », a expliqué l’homme politique de 34 ans. L’éditorialiste a notamment reproché à Gabriel Attal d’avoir parlé du problème d’endettement de la France juste avant de quitter son poste. « Vous aviez fait une interview punchy et le 11 juillet et vous vous barrez. Ça ne va pas. Mais sans rire. J’ai trouvé ça choquant. Je suis sincère », lui a-t-il indiqué.
Gabriel Attal se justifie face à Jean-Michel Aphatie
Un peu circonspect face à ces remarques, Gabriel Attal a rappelé qu’il restait « très engagé sur toute la politique gouvernementale ». Mais cela n’a pas calmé le chroniqueur politique, visiblement agacé : « C’est un problème majeur et central de la politique dans les années à venir et on ne sait même pas le nom de votre remplaçant [Thomas Cazenave, NdlR] », lui a-t-il répondu. Le ministre de l’Éducation a alors précisé qu’il y avait un numéro un à Bercy, Bruno Le Maire, avant d’ajouter : « Je ne renie absolument rien de ce que j’ai dit et en revenant à l’Éducation nationale, en réalité, c’est plutôt un retour aux sources. »
Et Gabriel Attal d’expliquer en quoi « il revient à ses premières amours » : « Je suis engagé sur les questions d’éducation depuis 2017, en tant que député. Ensuite, j’ai été secrétaire d’État à la jeunesse auprès du ministre de l’Éducation nationale. » Pour conclure sur le sujet de leur discorde, le ministre d’Élisabeth Borne a indiqué qu’il « serait totalement solidaire de [ses] collègues du Gouvernement pour parler des finances publiques et pour défendre le désendettement de la France qui est une urgence ». Si la rentrée a peut-être été mouvementée pour certains enfants qui découvraient l’école, celle de Quotidien était, elle, pleine d’intensité.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran TMC
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PHOTOS – Gabriel Attal, Olivier Dussopt… Ces politiques ont parlé de leur homosexualité
Une prise de parole saluée par certains, mais jugée suspecte par d’autres. En cause : le timing interprété comme une diversion. « Si cet entretien avait été réalisé à un autre moment, je vous aurais fait les mêmes réponses », jure celui qui a défendu le mariage pour tous et se montre favorable à la GPA. Il dit aussi être resté discret pour « préserver (son) conjoint« .
C’est dans « Têtu », en pleine tempête provoquée par la réforme des retraites, qu’Olivier Dussopt a fait son coming-out médiatique. « Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes« , déplore l’ex-membre du PS.
Gabriel Attal a d’abord vu Juan Branco, son ex-camarade de classe, outer sa relation avec Stéphane Séjourné, avant d’en parler publiquement. « Pour ce qui est de l’homosexualité, j’ai toujours considéré qu’on pouvait l’assumer sans la revendiquer », explique-t-il à Closer en 2018.
Des années plus tôt, c’est Bertrand Delanoë qui a marqué les esprits. Alors qu’il vise la mairie de Paris, le socialiste ose révéler son homosexualité dans l’émission Zone interdite, en novembre 1998.
Un « devoir de solidarité envers les homos« , estime-t-il, un an avant que le Pacs ne soit voté. « J’aimerais que le citoyen s’en foute« , conclut alors celui qui devient le premier homme politique d’envergure à en parler publiquement.
C’est dans « La Mauvaise Vie », un roman autobiographique qui a beaucoup fait parler en 2009, que Frédéric Mitterrand fait son coming-out.
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