Lucie Lucas, actrice phare de la série "Clem", révèle avoir été violée
Samedi 23 novembre, jour de la manifestation #NousToutes contre les violences sexistes et sexuelles, Lucie Lucas a révélé, dans un long post Instagram, avoir subi des agressions sexuelles et deux viols au cours de sa vie.
Actrice phare de la série Clem diffusée sur TF1, l’actrice de 33 ans a souhaité briser son silence ce samedi 23 novembre, journée historique de manifestation contre les violences sexuelles et sexistes qui a réuni plus de 150 000 personnes dans toutes la France. « De tout mon cœur avec les femmes et les hommes qui marchent dans la rue aujourd’hui contre les violences faites au femmes », commence-t-elle au cours d’un long message publié sur son compte Instagram.
Dans ce message, Lucie Lucas raconte sa propre expérience du sexisme et du harcèlement sexuel. Surtout, l’actrice révèle également avoir été victime d’agressions sexuelles, et même de viols.
Parmi ses agresseurs, des camarades, des professeurs, un petit-ami, un réalisateur…
La jeune femme explique avoir vécu des expériences douloureuses dès l’âge de 7 ans. « J’aimais jouer au foot avec les garçons mais je n’aimais pas qu’ils me coincent quotidiennement dans les toilettes, essaient de me déshabiller et m’obligent à garder leur langue dans ma bouche », raconte-t-elle.
Ses agresseurs ne sont autres que ses camarades de classe, ses professeurs, des inconnus, un ancien petit-ami, ou encore un réalisateur dont elle ne mentionne pas les noms. A chaque étape de sa vie, dans chaque milieu dans lequel elle a évolué, Lucie Lucas a été confrontée au sexisme et à la violence.
J’aimais secrètement ce garçon de deux ans de plus que moi, écrit-elle, mais je n’ai pas aimé qu’il s’en aperçoive et me viole dans sa cave.
L’actrice témoigne également de deux viols. « J’aimais secrètement ce garçon de deux ans de plus que moi, écrit-elle, mais je n’ai pas aimé qu’il s’en aperçoive et me viole dans sa cave quand je pleurais toutes les larmes de mon corps en disant non ». Puis, elle continue : « J’aimais tant ce petit copain mais je n’ai pas aimé qu’il me viole avec la volonté de faire mal et de me punir parce qu’il pensait que je l’avais trompé ».
« Nous sommes la moitié de l’humanité »
De par ses révélations, la comédienne, qui « ne souhaite pas un tribunal populaire » veut passer un appel : » Il y a une société qui doit se réveiller, avec tous ses individus, et tendre vers le respect et l’épanouissement de chacun dans l’équité et la justice ».
Il y a une société qui doit se réveiller.
« Nous sommes des mères, des sœurs, des amoureuses, des inconnues… Nous sommes la moitié de l’humanité », ajoute-t-elle. Et de conclure : « Nous n’acceptons plus la hiérarchisation des sexes et la violences des gestes et ou des mots. LA PAIX ».
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