Le prince Harry dénonce l’utilisation du terme « Megxit »
Le prince Harry n’aime pas le terme « Megxit ». Ce mot-valise, une contraction de « Meghan » et « exit » qui fait référence au
Brexit, est repris régulièrement par la presse depuis que le couple a quitté ses fonctions royales avant de s’installer aux Etats-Unis. Mais pour Harry, il a des connotations bien moins légères qu’il n’y paraît.
« Peut-être que les gens le savent et peut-être qu’ils ne le savent pas, mais le terme Megxit était, ou est, un terme misogyne, et il a été créé par un troll, puis amplifié par des correspondants royaux, et il a grandi et grandi et grandi dans les médias grand public. Mais ça a commencé avec un troll », a-t-il déclaré lors d’une conférence intitulée Internet Lie Machine, organisée par le magazine Wired et relayée par le Guardian.
Toujours les mêmes
Depuis plusieurs mois, le prince Harry a fait de la lutte contre la désinformation sur les réseaux sociaux un de ses chevaux de bataille. Dans la conférence, il cite une étude du service Bot Sentinel, qui analyse les posts envoyés par de faux profils, et indique que 83 comptes Twitter seraient responsables de 70 % des articles « haineux ou fallacieux » consacrés au
duc et à la duchesse de Sussex.
« Le plus troublant dans tout cela, c’est peut-être le nombre de journalistes britanniques qui interagissent avec ces comptes et amplifient les mensonges pour les régurgiter comme une vérité », a ajouté le prince Harry. Et de conclure : « J’ai appris très tôt que la motivation derrière la publication d’une news n’est pas nécessairement liée à la divulgation de la vérité. Je ne connais que trop bien cette histoire. J’ai perdu ma mère à cause de cette haine auto-alimentée (par les médias), et je suis évidemment déterminé à ne pas perdre la mère de mes enfants à cause de la même chose… »
La mère du prince Harry, Lady Diana, est morte dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma, à Paris, en 1997, alors que son véhicule était suivi par plusieurs paparazzi. Lors d’une interview avec
Oprah Winfrey en début d’année, Meghan Markle avait reconnu avoir eu des pensées suicidaires en raison des articles haineux d’une partie de la presse britannique.
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