“La Première ministre de l’impasse” : Élisabeth Borne prise à partie, elle réplique
Lors d’une séance au Sénat, la Première ministre a été interpellée par le président du groupe socialiste, Patrick Kanner. Ce mercredi 29 mars, il a accusé Élisabeth Borne d’être la « Première ministre de l’impasse ».
C’est une attaque qui n’est pas restée sans réponse. La Première ministre Élisabeth Borne a été prise à partie par le président du groupe socialiste lors d’une séance de questions au gouvernement, ce mercredi 29 mars. « Vous êtes devenue la Première ministre de l’impasse », a fustigé Patrick Kanner, sénateur du Nord en faisant référence à la gronde sociale engendrée par l’utilisation du 49.3 de la Constitution par Élisabeth Borne pour la réforme des retraites. Ce à quoi elle a répondu qu’il valait mieux « réunir toutes les bonnes volontés ».
« J’ai regardé attentivement les dernières déclarations qui pouvaient définir votre ligne politique, depuis l’échec de la réforme des retraites entérinée par votre absence de majorité sur ce texte. Je retiens le ‘ni dissolution, ni remaniement, ni référendum’ du président de la République« , a commencé Patrick Kanner avant de poursuivre : « En vous mettant au service d’un président du triple ‘ni’, pour ne pas dire du déni, vous êtes devenue la Première ministre de l’impasse. » Le président socialiste au Sénat n’a pas mâché ses mots face à Élisabeth Borne. « Malgré vos tentatives de diversions, malgré votre stratégie massive du pourrissement, l’opposition à votre réforme des retraites n’a jamais été aussi massive parmi les Français. »
#Retraites : "Je retiens le ‘ni dissolution, ni remaniement, ni référendum’ du président de la République", note @PatrickKanner "En vous mettant au service d’un président du triple ‘ni’, pour ne pas dire du déni, vous êtes devenue la Première ministre de l’impasse !" #QAG pic.twitter.com/KEboGYhXG4
La Première ministre répond aux accusations
Lors de sa prise de parole, la Première ministre est revenue sur ces déclarations en répondant directement au sénateur. « Monsieur le sénateur Patrick Kanner, […] Je vais au contact des Français, j’entends leurs craintes, leurs espoirs et parfois leurs colères », a fait valoir Élisabeth Borne devant la deuxième chambre du Parlement. « Il ne faut pas chercher à renforcer les craintes, à attiser les colères, aujourd’hui il faut rassembler le pays en réunissant toutes les bonnes volontés, au-delà des clivages », a plaidé la Première ministre deux semaines après l’activation de l’article 49.3 de la Constitution permettant de faire passer en force la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.
Grogne sociale : "Il ne faut pas chercher à renforcer les craintes, à attiser les colères, aujourd’hui il faut rassembler le pays en réunissant toutes les bonnes volontés, au-delà des clivages", plaide @Elisabeth_Borne #QAG pic.twitter.com/7qfEV9rHij
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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