“La pauvre, elle est déjà usée avant de s’en servir” : Rachida Dati n’épargne pas Elisabeth Borne

Au lendemain des législatives, Élisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron. Aussitôt refusée par le chef de l’État, cette dernière n’a pas échappé à Rachida Dati, invitée d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, ce mardi 21 juin : « La pauvre, elle est déjà usée avant de s’en servir », a-t-elle fustigé.

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Rachida Dati n’en rate pas une. Dépourvue d’une majorité absolue aux législatives, la nouvelle cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne n’a pas manqué de remettre sa démission à Emmanuel Macron, ce mardi 21 juin. Un départ aussitôt balayé par le chef de l’État mais dézingué par Rachida Dati. Invitée d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, l’ancienne garde des Sceaux n’a pas épargné cette dernière : « Non mais la pauvre, elle est déjà usée avant de s’en servir. Ce n’est pas elle le sujet« , a-t-elle assuré avant de poursuivre. « Mais si elle reste, Macron fait le choix de l’immobilisme, on ne change rien, tout va bien. On enjambe« , a regretté l’ex-ministre de la Justice.

« Déjà, pour lui, elle n’est pas là ! Elle ne participe même pas aux consultations ça en dit long« , a-t-elle souligné prenant soin d’assurer qu’Emmanuel Macron « a nommé ses ministres sous tutelle, ça en dit long sur l’image qu’on a de la responsabilité du Premier ministre« . Pas dans sa conception des choses, Rachida Dati regrette notamment qu’Emmanuel Macron ait nommé « une femme première ministre… mais sous tutelle« .

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Élisabeth Borne : pourquoi Emmanuel Macron a refusé sa démission ?

Le président de la République souhaite « que le gouvernement reste à la tâche« . Pourtant, la Première ministre dépourvue d’une majorité présidentielle lors des législatives, lui a remis comme convenu sa démission, ce mardi 21 juin. Au cours des prochains jours, Emmanuel Macron va organiser plusieurs consultations auprès des chefs de partis. Des « consultations politiques nécessaires afin d’identifier les solutions constructives envisageables au service des Français », révèle France Bleu. Ce jour, les trois ministres – Amélie de Montchalin, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, et la secrétaire d’État à la Mer Justine Bénin – battues au second tour seront notamment dans l’obligation de démissionner lors d’une réunion rassemblant l’ensemble du gouvernement.

Crédits photos : capture BFMTV

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