Jean-Michel Blanquer : après sa claque aux législatives, sa reconversion qui fait jaser
Sévèrement battu aux législatives dans le Loiret, Jean-Michel Blanquer va déjà retrouver du travail. Un poste qui lui vaut toutefois une nouvelle polémique…
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Jean-Michel Blanquer n’en a pas fini avec les critiques. Battu il y a un peu plus d’une semaine dès le premier tour des législatives, l’ex-ministre de l’Éducation nationale vient encore de s’attirer les foudres de ses détracteurs. Car Mediapart a révélé qu’il allait retrouver du travail à l’université Paris 2 Panthéon-Assas, et qu’un poste d’enseignant en droit public avait été créé sur mesure pour lui. « Il m’a été demandé, en effet, d’envisager la possibilité d’accueillir au sein de notre université l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, agrégé de droit public en 1996 et spécialiste de droit constitutionnel et de droit public comparé« , a annoncé le président Stéphane Braconnier, dans un message destiné à ses collaborateurs. Ce dernier se réjouit de l’arrivée potentielle d’un ancien ministre contribuant au « prestige » et à « l’attractivité » de l’établissement.
Mais face au tollé provoqué par l’information de Mediapart, confirmée par Le Parisien, l’université a tenu à faire quelques précisions dans un communiqué. « Contrairement à ce que laisse croire l’article, aucune demande extérieure à l’Université n’a précédé les échanges exploratoires entre Monsieur Jean-Michel Blanquer et les responsables compétents de l’Université« , promet Stéphane Braconnier. Il assure également « qu’aucune création de poste ad hoc n’est prévue » et que l’arrivée de l’ex-ministre, qui a déjà enseigné à l’université de Tours ou à l’IEP de Lille, fait l’objet d’une « consultation« .
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Le recrutement de Jean-Michel Blanquer passe mal
Reste que ce recrutement interroge. Mediapart rappelle ainsi que le recrutement d’enseignants est soumis à une mise en concurrence des candidatures, tout en soulignant que l’ouverture de poste est survenue à peine cinq jours après la défaite du compagnon d’Anna Cabana. « Il y a a minima une question du non-respect des procédures réglementaires : ce poste n’est pas profilé, il n’y a pas de consultation… C’est une annonce qui fait désordre et qui nous met en colère« , a réagi auprès de l’AFP Anne Roger, secrétaire générale du syndicat SNESUP-FSU. Pas de quoi faire remonter la cote de popularité de l’ex-chouchou de Brigitte Macron…
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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