Jean-Luc Mélenchon éliminé : Ségolène Royal nomme les coupables aux gros "égos"

Invitée à réagir aux résultats de l’élection présidentielle, à l’antenne de "BFMTV", ce lundi 11 avril, Ségolène Royal n’a pas hésité de nommer les coupables de la défaite de Jean-Luc Mélenchon.

Le duel annoncé depuis plusieurs mois aura à nouveau lieu. Le président sortant, Emmanuel Macron, va affronter, pour la seconde fois, Marine Le Pen, au second tour de l’élection présidentielle. Il y a cinq ans, les Français avaient tranché et décidé d’envoyer le candidat de LREM à l’Élysée. Le même schéma va-t-il se reproduire le 24 avril prochain ? En attendant, l’heure est au bilan pour les partis politiques perdants. Arrivé en troisième position derrière Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon a recueilli 22,2% des suffrages, selon le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria. Un score plus important qu’il y a cinq ans, où il avait obtenu 19,58% des voix. Toutefois, pour Ségolène Royal, ce pourcentage aurait pu être beaucoup plus important. Ce lundi 11 avril, elle n’a pas hésité à nommer les noms des candidats qui auraient dû se rallier à Jean-Luc Mélenchon, dès le début de la campagne présidentielle.

L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle ne cache pas sa déception. « Ce qui est dramatique c’est qu’aujourd’hui les candidats qui sont en dessous de 5%, alors qu’on sentait une attente de l’électorat à une union des gauches, ils n’ont pas été capables à cause de… je ne sais quoi… à cause de leur égo, de leur manque de perspicacité, à cause du calcul de la troisième manche », commence Ségolène Royal. D’après l’ancienne ministre, « quand on est candidat à une élection présidentielle pour un courant politique, on est au service de cette histoire, ce n’est pas l’histoire qui est au service de votre petit égo. » Pour elle, plusieurs candidats auraient dû se retirer de la course aux présidentielles. Pour Ségolène Royal, Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Yannick Jadot « qui sont en dessous de 5% » ont raté le coche et sont responsables de la défaite du candidat de la France Insoumise. « Aujourd’hui, ils se seraient retirés, on aurait Jean-Luc Mélenchon au second tour », affirme l’ancienne partenaire de François Hollande.

L’heure des comptes !

Une gauche divisée qui va avoir de lourdes conséquences financières. En dessous de 5% des votes, les candidats sont dans l’obligation de rembourser leurs frais de campagne. Tout comme Yannick Jadot, Valérie Pécresse a appelé ce lundi ses soutiens à une « aide d’urgence » car « il en va de la survie des Républicains », a-t-elle annoncé. Le secrétaire national d’EELV affirme de son côté que le parti est dans « une très, très grande difficulté », suite aux résultats du premier tour.

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Hélène Bardeau

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