Jean Castex très clair sur son avenir en politique : “Je n’ai pas changé d’avis”

PDG de la RATP depuis un an, Jean Castex est très investi dans son nouveau poste, comme le détaille un article du Figaro paru ce jeudi 23 novembre. Pourtant, de nombreuses rumeurs estiment qu’il ferait un candidat potentiel de la Macronie pour la présidentielle de 2027. L’ancien Premier ministre y a répondu avec fermeté.

Comme un poisson dans l’eau. Choisi par l’Élysée pour occuper le poste de président-directeur de la RATP le 23 novembre 2022, à la suite de Catherine Guillouard, Jean Castex semble s’épanouir dans sa nouvelle fonction. « Jean Castex s’implique dans les dossiers et sait descendre dans le détail des opérations », a témoigné Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs dans les colonnes du Figaro ce jeudi 23 novembre. En guise d’exemple, ce dernier a cité cette fois où il a vu l’ancien Premier ministre « réfléchir au meilleur positionnement des chiens des mineurs pour qu’ils interviennent au plus vite en cas de bagage abandonné » à la station Marne-la-Vallée Chécy, sur la ligne A du RER. Heureux à la tête de la Régie donc, mais peut-être pour une durée déterminée… Si l’on en croit les bruits de couloir, il serait un possible candidat pour la présidentielle de 2027.

Questionné sur ses ambitions par nos confrères, l’ancien occupant de Matignon a été clair : il ne compte pas tenter de briguer l’Élysée. « Je suis entièrement concentré sur ma tâche à la RATP. Je n’ai jamais dit de près ou de loin que j’avais envie d’être candidat à la présidentielle de 2027« , a-t-il commencé en toute transparence. Il est vrai qu’à sa sortie du gouvernement en mai 2022, Jean Castex avait déclaré son intention de se retirer de la scène politique pour se consacrer d’abord à sa femme, Sandra Ribelaygue, ainsi qu’à leurs quatre filles Lise, Pauline, Eugénie et Léa et ensuite à sa nouvelle carrière, loin des hautes sphères du pouvoir. « Quand j’ai quitté Matignon, j’ai annoncé que je voulais continuer à servir mon pays mais en sortant de la vie politique nationale. Je n’ai pas changé d’avis« , a-t-il conclu.

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Jean Castex agacé par les spéculations autour la présidentielle

Ce n’est pas la première fois que Jean Castex s’agace de ces spéculations sur son éventuelle candidature à la prochaine élection. Dans un article publié le 26 juin dernier par Le Monde, l’ancien Secrétaire général adjoint de Nicolas Sarkozy était sorti du silence pour répondre à ces rumeurs qui le qualifient de « présidentiable » : « C’est un truc insoluble. Si vous dites : ‘Ah mais non, je n’y pense pas’, on va dire ‘il est faux cul’. Si je disais ‘j’y pense’, on dirait : ‘Mais quoi, il n’y a pas assez de travail à la RATP ?’« , avait-il déclaré en haussant les épaules. Depuis un an déjà à la tête de la RATP, l’homme politique de 58 ans avait conclu en assurant que ce poste « suffisait à son bonheur », et qu’il avait désormais « changé de vie ».

Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage

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En 1995, le polémiste est éditorialiste pour Info Matin et sort le portrait Balladur, immobile à grands pas.

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Ci-contre, Christiane Taubira députée et surnommée « la petite hache » est reçue pour la première fois par Jean Pierre Elkabbach. La femme politique évoque sa vie de famille, ses projets de carrière politique dans le futur.

Ci-contre, Marine Le Pen (à droite), aux côtés de sa soeur Yann Le Pen et de son ex-beau frère Samuel Maréchal, sur le plateau d’une émission de télévision, en 1995. Cette année-là, la fille de Jean-Marie Le Pen, qui misait sur un style bon chic bon genre, avait déjà adhéré au Front National (devenu le Rassemblement National) mais n’avait pas encore tout à fait fait ses preuves en politique. Ce n’est qu’en réalité 1998 qu’elle a obtenu son premier mandat politique, en tant que conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais.

Ci-contre, Valérie Pécresse lors de sa première apparition médiatique. À l’époque, elle est auditrice au Conseil d’Etat à seulement 27 ans et présente son rôle au Conseil d’état.

Ci-contre, Jean-Luc Mélanchon est alors jeune sénateur de l’Essonne et veut incarner la nouvelle génération du Parti Socialiste. L’homme politique fait alors sa première apparition médiatique.

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