“J’aurais préféré voter pour moi” : Jean-Luc Mélenchon amer après la réélection d’Emmanuel Macron

Au lendemain des résultats du second tour, les équipes de Quotidien ont suivi l’ex candidat Jean-Luc Mélenchon, lundi 25 avril. Très amer quant à la réélection d’Emmanuel Macron, le patron de La France Insoumise s’est montré particulièrement désabusé : « J’aurais préféré voter pour moi ».

Voilà donc, son unique regret. Très amer, c’est un Jean-Luc Mélenchon désabusé que l’on découvre dans l’émission Quotidien, lundi 25 avril. Retrouvé par les équipes de Yann Barthès, au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron, le patron de la France Insoumise n’a pu dissimuler sa grande déception : « Ce n’est pas un moment très agréable…« , a-t-il déploré. « J’aurais préféré voter pour moi, quoi…« . Étonnamment taciturne, le député de 70 ans, éliminé de justesse aux portes du second tour, face à Marine Le Pen et Emmanuel Macron nie toute amertume, bien au contraire.

Faute de devenir président, le chef des Insoumis mobilise l’électorat de gauche en marge des législatives. Et ce, dans le but de devenir Premier ministre : « Je n’ai pas le choix si je veux changer le système, alors j’essaie d’être habile et voir comment c’est jouable, puis c’est quand même une démocratie, très déformée mais bon… Je n’ai pas besoin d’aller chercher mon fusil », avoue-t-il à nos confrères. Séduit plus que jamais par l’idée d’un « troisième tour » et d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon aurait donc en main « l’essentiel du pouvoir », s’il obtient une « majorité d’Insoumis et de membres de l’Union populaire », aux élections législatives, prévues en juin, souligne La Dépêche.

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? Son caractère l’a t-il empêché d’être président ? La réponse cash de Jean-Luc Mélenchon.

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Jean-Luc Mélenchon aux législatives : quel serait son gouvernement ?

Alexis Corbière nommé ministre de l’éducation ? : « Faut qu’il arrive à l’heure », plaisante-t-il à propos de « son frère ». Le patron de la France Insoumise préfère garder le secret quant à la constitution de son potentiel gouvernement, en cas d’élection aux législatives : « Il faut quand même que je continue (le jeu de la devinette avec les médias). Il faut quand même que vous ayez un intérêt à tout cela. Le suspens vous aide« , a-t-il confié à Quotidien. Cela dit, Jean-Luc Mélenchon l’a « déjà en tête » et pense notamment à son protégé Adrien Quatennens : « Un personnage très impressionnant il arrive en quelques secondes à intégrer n’importe qui à le synthétiser et le mettre dans une phrase« . Mais pas question de penser à la retraite !

Crédits photos : capture Quotidien

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