Jacques Chirac nu au Fort de Brégançon : ces photos jamais publiées

Le fort de Brégançon, lieu de villégiature préféré des présidents de la Ve République, ne manque pas de secrets inavouables et d’anecdotes croustillantes. Président de la République de 1995 à 2007, Jacques Chirac avait pour habitude de s’y rendre, et de s’y laisser aller à son gré.

Depuis le 26 septembre et la mort de Jacques Chirac survenue à l’âge de 86 ans, la boîte de Pandore autour de sa vie romanesque a été ouverte et son tempérament sulfureux s’est révélé au grand public, accentuant un peu plus la légende de ce Casanova au grand cœur. Immense séducteur dans l’âme, Jacques Chirac ne s’était jamais caché de son attrait pour la gent féminine, que ce soit sa grande passion pour Jacqueline Chabridon, ou les rumeurs de relations intimes avec de nombreuses journalistes, sans parler des aventures qu’on lui prêtait avec les plus grandes stars du showbiz. Jacques Chirac était ainsi.

Durant sa présidence, le chef d’Etat avait pour habitude d’aller se reposer avec son épouse Bernadette au fameux fort de Brégançon, lieu de villégiature préféré des présidents français de la Ve République, où ils vont généralement séjourner durant l’été. Lors des congés d’août 2001, à un an de la fin de son premier septennat, Jacques Chirac s’y était naturellement rendu en compagnie Bernadette, et, à l’aise là-bas comme dans son corps, il avait paradé tôt le matin nu au balcon de sa chambre, pour observer avec des jumelles le yacht de Michael Schumacher amarré dans la baie. Plusieurs paparazzi planqués avaient alors réussi à photographier le chef d’Etat à son insu. La question se posa alors naturellement : pouvait-on publier ces photos volées qui risquaient de nuire à l’image du président ?

« On était obligé de faire la photo »

Stéphane Ruet, alors jeune photographe de l’agence Sygma, était sur les lieux à ce moment-là, et il s’en est rappelé dans les colonnes du Figaro, en août 2018 : « On débarquait tranquillement. Je n’avais même pas encore installé mes affaires. Et d’un coup, on voit Chirac sur le balcon dans le plus simple appareil. À ce moment, on est obligé de faire la photo. C’était assez difficile de la prendre car la situation était bizarre. Même émotionnellement, c’était bizarre. On rigolait entre nous. » Mais rapidement, entre eux, les photographes se mettent d’accord : ils ne proposeront aucun des clichés à leurs agences. « On ne voyait pas l’intérêt journalistique de publier une telle photo. Et ça aurait posé des problèmes à l’agence pour continuer à suivre le président », avait encore confié Stéphane Ruet dans les pages du quotidien. Et si un d’eux avait malgré tout essayé de les vendre à l’époque à Paris Match en vain, Claude Chirac, la fille du président, s’était arrangée pour récupérer tous les négatifs. Nous ne verrons donc jamais ces fameux clichés. Mais en même temps, nous n’en demandions pas tant.

Crédits photos : Bestimage

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