“Il retrouvera en enfer ses idoles” : vague d’indignation au RN après un tweet polémique
Dans un message publié sur Twitter ce lundi 7 novembre, Allan Brunon, assistant parlementaire de Gabriel Amard, a commenté avec ironie le décès d’un militant RN. Sans surprise, le tweet a provoqué l’indignation de nombreuses personnalités d’extrême droite.
Il est dans l’œil du cyclone. Depuis ce lundi 7 novembre, l’assistant parlementaire de Gabriel Amard, Allan Brunon, est au coeur de la polémique, a rapporté Le Progrès. La raison ? L’homme politique a commenté un tweet de Marine Le Pen qui rendait hommage à Kévin Cormillot, un militant du Rassemblement national décédé prématurément à cause d’un cancer. « Il retrouvera en enfer ses idoles. Les Léon Gaultier, les Pierre Bousquet et les autres Waffen-SS, fondateurs du FN », a réagi Allan Brunon dans un message plein d’ironie. Seulement quelques minutes après sa publication, le tweet avait déjà suscité la colère de nombreux députés RN, à commencer par Thibaut François, élu de la 17e circonscription du Nord : « Gabriel Amard, vous tolérez que votre collaborateur parlementaire se réjouisse de la mort d’un jeune qui souffrait d’un cancer ?«
Mais ce n’est pas tout ! D’autres figures politiques nationalistes n’ont pas manqué de réagir à cette nouvelle polémique. Ainsi, Gilbert Collard, président d’honneur de Reconquête, a profité de l’occasion pour tacler La France insoumise. « Qu’ils sont minables chez LFI, même avec la mort !« a-t-il commenté, outré par les propos d’Allan Brunon. Enfin, l’assistant parlementaire a également été ciblé par les attaques de la porte-parole du RN à l’Assemblée Nationale, Laure Lavalette, qui a demandé s’il parlait de « ce genre d’horreurs » à son député.
@gabrielamard vous tolérez que votre collaborateur parlementaire se réjouisse de la mort d’un jeune qui souffrait d’un cancer ? pic.twitter.com/62DR6X5wgN
Allan Brunon, obligé de supprimer son tweet
Outre les multiples réactions des personnalités politiques, Allan Brunon a également été pointé du doigt par de nombreux internautes en colère. En effet, plusieurs messages d’utilisateurs apparentés à l’extrême droite ont qualifié les mots de l’assistant parlementaire de « dégueulasses » et « d’ignobles ». Face à cette vague d’indignation, Allan Brunon a finalement décidé de supprimer son tweet une journée après l’avoir posté, soit le mardi 8 novembre.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Niviere David/ABACAPRESS.COM
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