Helena Noguerra réagit après avoir été exposée seins nus en Une de « Voici »

C’est une bien mauvaise surprise qu’a eu Helena Noguerra la semaine dernière. La comédienne et chanteuse s’est découvert seins nus en Une de Voici. Celle qui a été photographiée à son insu avec son compagnon Fabien Galthié ne décolère pas, et a décidé de se défendre publiquement dans une tribune publiée dans Libération pour ne pas « rester dans le silence et dans cet état de sidération ».

« J’avais déjà été piégée par ce journal mais jamais nue. Et cette nudité exposée à tous sans que je sois d’accord me gêne beaucoup. Oh bien sûr, rien de grave hein… Je sais bien qu’il est dérisoire de venir pleurnicher sur un téton exposé ! J’en ai bien conscience », commence-t-elle.

Le consentement

Helena Noguerra et Fabien Galthié avaient choisi de passer du temps sur une plage normande suite à l’élimination du XV de France en quart de finale de la coupe du monde de rugby et pensaient, à tort, être « seuls au monde ». « Il n’y a pas mort d’homme, bien qu’il y ait risque de mort d’âme ! Car ce qui l’est, grave, et c’est pourquoi j’écris, c’est qu’à une époque post #MeToo, à une époque où le consentement est enfin un sujet, je m’étonne que cela ne soit pas appliqué à cette presse « charognarde » », ajoute la sœur de Lio dans sa tribune.

Ce qui révolte Helena Noguerra, c’est le « sans consentement » à l’image, qu’elle compare à une agression sexuelle. « Ce qui m’arrive me fait aussi penser à celles (et ceux) qui se font agresser sexuellement et dont je fais partie (et oui, #MeToo) et dont on minimise l’agression sous prétexte que leur tenue ou leur comportement, jugés ambigus par certains, justifie qu’un prédateur perde le contrôle, cède à ses pulsions, et vole ce qu’elles (ils) n’avaient pas l’intention de donner. »

Une loi sur le consentement

Ainsi, ce n’est pas parce que l’on apparaît nue dans un film que l’image de son corps est « en libre-service ». « C’est quand je veux. Quand j’y consens. C’est comme avec le corps, on couche si on veut, quand on veut et avec qui on veut. » Et de conclure : « Je réclame une loi qui interdise d’exposer nus des gens sans leur consentement. Autrement dit, je réclame une loi qui exige le consentement ! »

A noter tout de même qu’une telle loi existe déjà et est régulièrement appliquée auprès des médias people. Le droit à l’image et au respect de la vie privée est en effet garanti par le Conseil constitutionnel et, en cas d’infraction, peut être sanctionné jusqu’à 45.000 euros d’amende.

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