Guillaume Musso (La jeune fille et la nuit) : Solitude, "garde-fous", succès… le romancier se livre

Alors que la série évènement "La jeune fille et la nuit", adaptée d’un best-seller de Guillaume Musso, débarque sur France 2, l’écrivain le plus lu de France a dévoilé ses secrets d’écriture.

De quoi parle la série ?

Tournée à l'automne 2021 à Nice et dans la région d'Antibes, l'adaptation en série du thriller de Guillaume Musso suit le parcours de Fanny, Thomas et Maxime, trois amis autrefois inséparables qui ne se sont plus jamais parlés depuis la disparition de Vinca une nuit d'hiver 1996. Comme dans le roman, la série qui débute ainsi en 1996, avec la disparition de la jeune fille dans un prestigieux campus figé sous la neige avant de retrouver les trois amis 25 ans plus tard, promet un récit haletant riche en rebondissements.

Guillaume Musso, la recette secrète de son succès

Bonne nouvelle pour ceux et celles qui auraient envie de se replonger dans l'œuvre Guillaume Musso après avoir dévoré la mini-série diffusée sur France 2, Angélique le 20e roman de l'auteur le plus lu de France, paru en septembre dernier, est déjà en tête des ventes. Et lorsque l'écrivain était interrogé il y a quelques années sur la recette de son succès par le site Le Progrès, il répondait : "Un roman n'est pas une recette de tarte aux pommes que vous refaites à chaque fois. L'expérience est utile quand on est lancé dans l'écriture, mais il n'y a pas d'expérience pour trouver des idées, une étincelle, pour avoir une envie et donc cela est vital de garder une fraîcheur (…) ce plaisir de se dire je vais jouer avec le lecteur. Ma seule règle est d'écrire à l'instant T, dans la mesure de mes moyens, le roman que j'aimerais lire en tant que lecteur."

Guillaume Musso, victime de la solitude de l'écrivain ?

Lorsqu'on demande à l'auteur le plus lu de France – un titre qu'il se dispute avec d'autres stars des librairies comme Marc Lévy – s'il se sent parfois victime de la solitude de l'écrivain, Guillaume Musso le confesse, non seulement il la ressent mais elle est pour lui indispensable à la création. "Cela fait partie du chemin et il faut vous mettre des garde-fous pour ne pas vous éloigner trop longtemps de la vie réelle et des autres. Je m'oblige à avoir des horaires. Je n'ai jamais travaillé chez moi. Le chez moi est réservé à la vie familiale et j'écris dans un bureau. J'ai toujours eu des endroits qui sont des endroits pour écrire", pouvait-on lire dans les colonnes du Progrès.

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