"Grosse vache", Laetitia Casta lève le voile sur un casting qui a mal tourné !

Pour son numéro du mois d’août, Harper’s Bazaar a tiré le portrait de Laetitia Casta. Une occasion pour la mannequin et comédienne de se confier sur son rapport au corps et à la féminité, mais aussi de revenir sur ses débuts dans le mannequinat et les remarques désobligeantes auxquelles elle a fait face.

La célèbre Lætitia Casta fait son grand retour à la Une du Harper’s Bazaar. Pour le numéro du mois d’août, l’actrice et mannequin de 45 ans s’est entièrement dévêtue. Nue, elle célèbre ainsi son corps de manière naturelle et décomplexée. Mutine et glamour, la compagne de Louis Garrel n’a jamais connu la gêne de se montrer en tenue d’Ève. À 16 ans, elle prenait déjà la pose dans le plus simple appareil devant l’objectif de Dominique Issermann, rapporte Le Point. Une manière pour elle d’immortaliser « une apparence qui ne serait pas éternelle », indique la comédienne dans les colonnes du magazine.

Des couvertures de Lui à Elle, Lætitia Casta a toujours assumé sa nudité… au grand dam des puritains. « Quand on arrive au monde, on est nu. Je n’ai pas à me cacher. Et je suis atterrée par la résurgence d’un certain puritanisme. J’aime, par exemple, la force que dégage L’Origine du monde de Courbet. Mais montrer ce tableau aujourd’hui, cela devient un acte politique. La censure m’horrifie. Finalement, la nudité, c’est un acte de rébellion. C’est affirmer son identité », assure la vedette. « Je trouve que c’est beau d’être une femme et je suis fière de l’être », confiait-elle au Point en 2020 à l’occasion de la diffusion de la série Une île sur Arte. Depuis toujours, Lætitia Casta se dit « Féminine et féministe », « femme faible, femme forte, mère », « libre et non formatée ».

A voir également : Laetitia Casta, sans tabou : bientôt prête à franchir le cap de la chirurgie esthétique ? 

« J’ai entendu des commentaires désobligeants »

Si la star assume aujourd’hui son corps, ses débuts de carrière ont pourtant été marqués par des remarques désobligeantes. La raison ? Celle qui faisait ses premiers pas dans le 7e art dans le film de Claude Zidi Astérix et Obélix contre César ne semblait pas correspondre aux critères de beauté de l’époque. « Je mesurais 1,69 mètre. Dès le début, on m’a fait prendre conscience que je n’étais pas dans la norme. Parfois avec violence. Combien de fois, sur des castings, j’ai entendu des commentaires désobligeants allant jusqu’à me qualifier de ‘grosse vache’ ou m’encourageant à refaire mes dents »,lance-t-elle non sans une pointe d’amertume à nos confrères de Harper’s Bazaar. Et de poursuivre : « Je me suis sentie investie d’une mission : être un petit soldat qui défendrait son identité dans toutes ces différences. »

Par chance, certains ont su voir en elle ce que d’autres ont longtemps voulu ignorer. Actrice accomplie, elle peut désormais compter sur ses proches pour lui faire oublier ces mauvais souvenirs. « Ils me font sentir vivante, ils me font avancer. Ils sont ma famille, mes amis, un pays que je me suis créé. Mon pays. J’ai un rapport vrai avec eux, émancipé, libre… »

V.B

Source: Lire L’Article Complet