Frédéric Salat-Baroux : pourquoi il ne s’est jamais senti comme un “gendre” aux yeux de Jacques Chirac

D’un tempérament discret devant les caméras, Frédéric Salat-Baroux partage la vie de Claude Chirac depuis plus d’une décennie. Malgré cela, l’ex-collaborateur de Jacques Chirac semble ne jamais avoir complètement été accepté par sa belle-famille.

Discret, solidement ancré aux côtés de son épouse Claude Chirac et de son beau-fils Martin Rey Chirac, Frédéric Salat-Baroux a été aperçu à plus d’une reprise durant les obsèques de Jacques Chirac. C’est d’ailleurs lui, quelques jours plus tôt, qui avait annoncé officiellement la disparition de l’ancien chef de l’Etat aux Français. Devenu secrétaire général de la présidence de la République durant les deux dernières années de mandat de Jacques Chirac au palais de l’Elysée, l’ex-avocat d’affaires a ensuite intégré la famille de l’homme politique. S’il confirmait en 2015 assister dès lors aux repas de famille dominicaux, il admettait ne pas entretenir une relation si complice que cela avec ses beaux-parents.

Surnommé « monsieur gendre » ou encore « le dernier chambellan« , Frédéric Salat-Baroux a compris dès l’annonce de son mariage que Jacques Chirac n’était pas emballé à l’idée de voir l’un de ses collaborateurs intégrer sa sphère familiale. Dans son livre Les Chirac, les secrets du clan, l’auteur Béatrice Gurrey indique ainsi que l’ex-président de la République n’avait jamais vraiment apprécié son gendre et que l’annonce du mariage avec sa fille lui avait « particulièrement déplu« . L’ancien locataire de l’Elysée était même allé jusqu’à évincer son gendre de sa propre photo de mariage publiée en une de Paris Match.

Lors d’un entretien avec le Nouvel économiste, quelques années plus tard, l’ancien secrétaire général indiquait que même après quatre ans de mariage, cette relation ne s’était guère améliorée. Au sujet de Jacques Chirac, il confiait alors: « Ma relation avec lui demeure celle de l’ancien collaborateur. Quand j’entends le mot gendre je me demande de qui l’on parle…« . Plus ou moins le même son de cloche que du côté de Bernadette Chirac qui, si elle n’éprouvait pas d’animosité particulière à l’égard de son gendre, aurait été « aigrie » car elle rêvait de voir sa fille se marier avec Albert de Monaco, assure Béatrice Gurrey.

Frédéric Salat-Baroux admet pourtant volontiers que son union avec la fille de l’ancien président « n’a rien à voir avec un mariage traditionnel« . Le couple a dans un premier temps vécu en concubinage durant quatre années avant de finalement passer le pas et se dire oui le 11 février 2011. Aujourd’hui, l’amour que l’ex-avocat voue à son épouse reste intact. « J’ai pour elle une passion totale au bout de laquelle j’ai voulu aller quoi qu’il en coûte. Au-delà de la femme, j’ai toujours été fasciné par ce qu’elle diffuse à la fois de sens des responsabilités et de liberté presque animale. Un mélange incroyable de force, de vulnérabilité et de sensibilité.« 

Crédits photos : Bestimage

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