Flavie Flament : « Remettre en cause la parole de victimes, c’est inhumain et dégueulasse »

L’animatrice et auteure Flavie Flament s’est insurgée, sur le plateau de Quotidien, lundi 25 janvier, de la remise en question de la parole de certaines victimes d’agressions sexuelles ou de viols. Selon elle, ce courage doit être « salué » car il libère les victimes de leurs agresseurs.

A propos de

  1. Flavie Flament

  2. Andrea Bescond

Invitée sur le plateau de Quotidien, sur TMC, lundi 25 janvier, l’animatrice et auteure, Flavie Flament s’est exprimée sur la libération de la parole tout récente en matière de crimes sexuels. Alors que l’inceste est au centre des débats depuis la parution du livre de Camille Kouchner, La Grande familia, l’ex-épouse de Benjamin Castaldi a tenu à « saluer » les révélations des victimes, dont elle sait combien elles sont « difficiles ». Elle a également eu un mot pour ceux qui les remettent en cause.

D’après Flavie Flament, qui avait révélé en 2016 avoir été violée par le photographe britannique David Hamilton lorsqu’elle avait 13 ans, porter une telle accusation est « une véritable responsabilité ». Les victimes concernées connaissent « les conséquences, et elles sont extrêmement violentes ».

Les mentalités évoluent

Aussi l’ancienne mannequin juge-t-elle « particulièrement déplacé, voire inhumain et dégueulasse » de remettre en cause la véracité de la parole des victimes qui ont le courage de parler de ce qu’elles ont subi. À côté d’elle en plateau, l’actrice et réalisatrice Andréa Bescond a estimé que les mentalités étaient « en train d’évoluer » : « Les gens n’ont plus vraiment de doutes sur la vérité des témoignages », selon elle. Le problème qui persiste, explique la réalisatrice du film Les Chatouilles, ce sont les « 73% de classements sans suite des plaintes déposées » pour crimes et délits sexuels. Elle a d’ailleurs conclu son propos avec un chiffre tristement répété par les défenseurs des droits des femmes : « un viol (rapporté à la justice, ndlr) sur dix » seulement conduit à une condamnation de l’agresseur.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture TMC

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