EXCLU – Martin Blachier « choqué » par Emmanuel Macron : il réagit à sa phrase polémique

Interviewé par Gala, Martin Blachier a partagé son avis concernant la phrase polémique d’Emmanuel Macron, au sujet de son intention de compliquer la tâche des non-vaccinés avec le pass vaccinal.

Mardi 4 janvier, Emmanuel Macron avait accepté de répondre à de nombreuses questions posées par des lecteurs du Parisien. Même si le président de la République a abordé de très nombreux points durant cet entretien, à l’instar de la pénurie d’infirmières dans certains établissements, de la vaccination des jeunes enfants, de l’obligation vaccinale ou encore du report de certaines opérations à cause de la prise en charge de personnes non-vaccinées ayant contracté le Covid-19, une phrase a été retenue et reprise dans les médias.

« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout », a-t-il lancé, en faisant référence à l’instauration du pass vaccinal. Une sortie qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui a provoqué de nombreuses indignations. Interviewé par Gala, Martin Blachier a donné son avis sur les paroles cash du chef de l’État. « J’ai été choqué. Ce n’est pas fin et ce n’est pas la phrase par laquelle j’ai été le plus choqué », a affirmé le médecin de 36 ans, devenu un chroniqueur santé populaire sur les plateaux télé. Pour lui, la phrase la plus déplorable du président de la République est la suivante : « Quand on n’est pas responsable, on n’est plus citoyen. » La raison ? Le manque de considération pour l’ensemble de la population française, comme il l’a expliqué dans nos colonnes : « Par exemple, en santé, vous avez des gens qui ont des maladies psychiatriques, qui ne sont pas responsables, et cela reste des citoyens. »

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Un Président gagné par « la lâcheté » ?

Selon Martin Blachier, « en disant ça, il a clairement montré que le pass était dangereux, que ce pass avait un caractère de contrôle social, et on n’a pas besoin de ça pour contrôler une épidémie ». Le 4 janvier dernier, le médecin spécialiste de santé publique avait déjà critiqué le « dérapage du président de la République », estimant que « c’est de la lâcheté » de ne pas dire les choses ouvertement. « Si on veut obliger une partie de la population, on l’assume et on en prend la responsabilité », avait-il lâché dans un tweet, liké par plus de 4 600 personnes.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage

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