Emma Watson n’est pas célibataire, elle est en "couple avec elle-même"

À presque 30 ans, Emma Watson est "heureuse d’être seule". Dans une interview filmée, diffusée ce mardi 5 novembre, l’actrice engagée dénonce les pressions sociales qui pèsent sur les épaules des femmes qui rejoignent la trentaine sans mari et sans bébé.

Si les hommes ont besoin d’Emma Watson (n’est-ce pas Harry Potter ?), Emma Watson, à 29 ans, n’a pas besoin des hommes. Aujourd’hui elle est célibataire et heureuse ainsi, assure-t-elle, dans une interview accordée mardi 5 novembre à l’édition britannique du Vogue.

« Il m’a fallu beaucoup de temps, mais je suis très heureuse d’être seule. Je suis en couple avec moi-même. J’appelle cela être ‘auto-partenaire' », développe-t-elle.

La pression sociale sur les femmes trentenaires

Jusque-là, Emma Watson n’avait jamais cru à cette formule, « seule et heureuse ». Il lui a « fallu beaucoup de temps » pour se sentir à l’aise et s’épanouir sans le couple, confie l’actrice, qui aura 30 ans en avril prochain.

Parce que des pressions sociales pèsent sur les épaules des femmes qui approchent la trentaine. « Si tu n’as pas construit de maison, si tu n’as pas de mari, si tu n’as pas de bébé et que tu vas avoir 30 ans, que tu n’as pas une place incroyablement sûre et stable dans ta carrière (…), ou que tu cherches encore à comprendre certaines choses… », liste-t-elle, pour montrer que toutes ces injonctions s’empilent et étouffent. Avant de lâcher : « Il y a juste cette quantité incroyable d’anxiété. »

À 30 ans, il y a quand même cette voix invisible qui te dit que tu dois te ranger et savoir ce que tu veux.

“Personne n’y échappe. Chaque âge a probablement ses pressions, imagine-t-elle, mais à 30 ans, il y a quand même cette voix invisible, ou tonitruante selon les proches qu’on a, qui te dit que tu dois te ranger et savoir ce que tu veux.”

Une question générationnelle

Celle qui demeurera l’éternelle Hermione Granger pour les Potterhead n’est pas la seule artiste de sa génération à s’insurger contre les stigmates des contes de fées et prôner le bonheur d’une vie en solo.

Lizzo le chante dans Truth Hurts : « Je ne m’inquiète pas d’une bague au doigt ». Ariana Grande, elle, a qualifié l’année écoulée depuis sa séparation avec Pete Davidson, d’ »heureuse ». Quand l’autre icône de la jeunesse, Selena Gomez, clame en chanson son plaisir d’être une femme « super célibataire ». 

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