“Elle ne le dira jamais” : ce que Yaël Braun-Pivet “regrette” depuis son arrivée au Perchoir
Nommée présidente de l’Assemblée nationale le 28 juin dernier, Yaël Braun-Pivet regretterait une décision prise durant ses premiers mois au Perchoir, selon les confidences d’un proche à nos confrères de L’Opinion.
C’est un poste aussi essentiel que difficile que Yaël Braun-Pivet tente d’imprimer de sa marque. Quitte à parfois avoir quelques regrets. Celle qui a été nommée présidente de l’Assemblée nationale le 28 juin dernier doit désormais mener les explosifs débats parlementaires autour de la réforme des retraites. Un dossier très sensible qui risque d’amener son lot de rappels au règlement. Pourtant, Yaël Braun-Pivet pourrait se retenir de trop en prononcer.
En effet, le 11 octobre dernier, la présidente de l’Assemblée nationale estimerait être allée trop loin. Ce jour-là, elle avait formulé trois rappels au règlement. Les deux premiers visaient des élus du Rassemblement national. Le troisième reprochait à la députée macroniste Astrid Panosyan d’avoir qualifié Marine Le Pen de « xénophobe ». « Elle le regrette, mais elle ne le dira jamais », estime à ce sujet l’un de ses proches, interrogé par nos confrères de L’Opinion. Mais pourquoi Yaël Braun-Pivet regretterait-elle ce rappel au règlement ?
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Yaël Braun-Pivet, malaimée par la Macronie ?
Ce qui semble nourrir les remords de la présidente de l’Assemblée nationale, c’est sa relation avec les députés de la majorité présidentielle. Des collègues grâce au vote desquels elle a été élue au Perchoir. La relation Yaël Braun-Pivet avec les députés Renaissance se serait dégradée ces derniers mois. « Donne des preuves d’amour au groupe », lui aurait ainsi conseillé Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, selon L’Opinion. « La majorité ne peut pas avoir le sentiment que tu privilégies les oppositions. » Mais Yaël Braun-Pivet ne doit pas non plus donner l’impression qu’elle donne l’avantage à son propre camp. Un équilibre difficile à trouver.
Crédits photos : Lionel Urman / Panoramic / Bestimage
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Yaël Braun-Pivet est la première femme présidente de l’Assemblée nationale. Son élection a eu lieu le 28 juin 2022.
Le 12 juillet dernier, le député LREM Rémy Rebeyrotte a fait un salut nazi à l’Assemblée nationale, destiné à d’un élu RN. Il a été sanctionné ce 25 juillet 2022 par un rappel à l’ordre.
La députée Delphine Batho a questionné Agnès Pannier-Runacher au sujet de la raison de son absence sur les dossiers Engie dans le contexte du débat sur la loi du pouvoir d’achat à l’Assemblée le 21 juillet 2022. La ministre de la Transition énergétique s’est justifiée, au bord des larmes : « Je vous remercie de mettre le doigt sur un élément personnel de ma vie. Je suis en situation de divorce avec mon mari, qui travaille chez Engie. La convention de divorce est déposée. Elle sera signée vendredi prochain. Je peux vous dire que se séparer de quelqu’un avec lequel on a vécu 30 ans et eu trois enfants n’est pas spécialement un événement heureux. »
Agacé par ce qu’il juge être « un relâchement vestimentaire » au sein de l’hémicycle, le député Éric Ciotti a adressé un courrier à Yaël Braun-Pivet le 21 juillet 2022, lui demandant de rendre obligatoire le port de la cravate en ce lieu.
Lors de l’examen du projet de loi pour le pouvoir d’achat le 21 juillet 2022, la députée Rachel Kéké, ancienne femme de ménage a fustigé : « J’aimerais savoir dans cet hémicycle qui a déjà touché 800 euros? Qui a déjà touché 900 euros? 1000 euros? Personne!« Et d’ajouter : « Vous ne savez pas ce que c’est. Vous ne connaissez pas la souffrance des métiers essentiels. Quand on vous demande l’augmentation des salaires, vous parlez, vous n’avez rien à faire ici. Vous proposez des primes. »
Najat Vallaud-Belkacem se fait tirer la robe avec surprise par Emmanuelle Cosse, qui a remarqué qu’on voyait la culotte de sa consoeur dans l’hémicycle le 30 mars 2016.
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