Elisabeth Borne, Première ministre : pourquoi elle ne vit pas à Matignon
Discrète sur sa vie privée, Elisabeth Borne s’est livrée comme rarement. Dans les colonnes du magazine Elle, la Première ministre s’est confiée sur ses combats, sa vie au pouvoir et son « univers ». Elle est également revenue sur son choix de ne pas vivre à Matignon comme le veut la tradition.
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Pour le second quinquennat d’Emmanuel Macron, c’est « Madame la Première ministre » qu’il faudra appeler son bras droit. Élue à Matignon le 16 mai 2022, Élisabeth Borne et son profil jugé « trop techno » et « pas assez politique » n’est pas du genre à se laisser abattre par la critique même si elle vient de sa majorité. Jugée « froide comme un glaçon » par les uns, « sans charisme » par d’autres, elle se dit « pudique », peu adepte des grandes déclarations. Un tempérament qu’elle explique dans les colonnes du magazine Elle : « Je n’exprime pas beaucoup mes émotions. Quand les femmes le font, on dit d’elles qu’elles sont émotives ou fragiles. Un homme a du caractère, une femme est caractérielle ». « Pudique » et « discrète » sur sa vie privée, Élisabeth Borne préserve les siens de l’agitation médiatique.
Pour ne pas exposer son intimité et garder son équilibre, elle ne s’est pas installée à Matignon comme le veut la tradition. « J’ai vraiment besoin de mener la vie la plus normale possible et de continuer à avoir mon univers personne. C’est une question d’équilibre pour moi« , affirme la Première ministre qui ne compte faire la une des magazines en famille. « Quand vous voyez la façon dont votre vie privée peut être fouillée, avec des articles qui citent le nom du père de mon fils dont je suis divorcée… », s’exaspère-t-elle. Quant à celui qui partage sa vie, « il vit en partie en Bretagne », elle n’a pas « envie de l’exposer ».
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Élisabeth Borne, une ado « révoltée »
Ses plaisirs, c’est dans l’intimité qu’elle les vit. Ce qu’elle aime et qu’on ne sait pas encore d’elle, c’est « faire de l’aquarelle » : « J’aime peindre des paysages ». Mais aussi « retrouver mes amis, voir mon compagnon, mon fils… Ce n’est pas beaucoup arrivé récemment ». Son indispensable ? « Courir une fois par semaine ». La Première ministre qui assume son profil de « polytechnicienne », « contrairement au président », assume son passé d’adolescente « révoltée ». « Pas conformiste », elle fait une surprenante confidence : « Dans ma vie privée surtout, c’était beaucoup plus libre à cette époque-là ».
Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage
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