Élisabeth Borne photographiée avec son compagnon : “Ce n’était pas malin”

Ce mercredi 5 octobre, Élisabeth Borne se dévoile intimement dans les colonnes de L’Obs. La Première ministre reconnait également qu’il y a des stratégies plus habiles que des vacances à Saint-Tropez pour préserver sa vie privée.

« Je réalise après coup que n’était pas malin, j’aurais dû éviter d’aller dans un lieu trop touristique. » Ce mercredi 5 octobre, Élisabeth Borne l’admet bien volontiers dans L’Obs. Partir en villégiature à Saint-Tropez (PACA), lieu prisé par les stars, n’était pas la meilleure stratégie pour éviter les paparazzis. D’ailleurs, l’affaire n’a pas manqué. La Première ministre fut photographiée aux côtés de son compagnon, alors qu’ils courraient sur la plage. Un cliché volé si facilement, que l’idée d’une opération communication effleura les esprits. À tort selon Matignon qui s’en agace.

Discrète, Élisabeth Borne n’apprécie pas vraiment l’exercice médiatique quand il concerne sa vie privée. « Je crois qu’on peut dire que j’ai une carapace », rétorque-t-elle ainsi quand on lui oppose sa réputation de femme au cuir solide. Pourtant, selon son directeur de cabinet, la politique se prête mal au jeu des faux-semblants. « Chez elle, il n’y a pas de double fond, peu d’amortisseurs, elle est ce qu’elle fait, alors on arrive très vite au plus intime », analyse Aurélien Rousseau. On la dit homosexuelle ? Elle dément et l’affirme : « Si je l’étais, je ne vois pas pourquoi je l’aurais caché« . Son histoire familiale intrigue et fascine ? Qu’importe, elle n’a pas le temps. Même son fils, Nathan, le sait. Il se tourne vers sa tante, Anne-Marie, pour obtenir des précisions sur ses racines, rapportent nos confrères.

PHOTOS – Qui sont les hommes qui ont compté dans la vie d’Élisabeth Borne ?

Élisabeth Borne, la force de la résilience

Bourreau de travail absolu depuis le suicide son père, Élisabeth Borne puise sa force dans son histoire. Joseph Borne, engagé dans la Résistance, arrêté, déporté Auschwitz, portait les stigmates de la guerre. Il dormait le jour, était insomniaque la nuit, n’évoquait rien de ses souffrances. « Toute mon enfance, je l’ai connu vivant de façon décalée. On se croisait de temps en temps », se remémore la Première ministre.

Quand son père commet l’irréparable, elle érige ses cahiers en catharsis. Bachelière dans l’excellent lycée parisien de Janson de Sailly, elle enchaîne avec une classe préparatoire, avant de rejoindre les rangs des X. La Polytechnicienne s’y distingue par sa capacité de travail. Un trait de caractère qu’elle conserve. « Je me souviens, en octobre 1992, un vendredi soir, je l’ai virée de son bureau et le soir même, elle accouchait de Nathan ! Dix jours après, elle était de retour« , dévoile la députée Clotilde Valter, qui travaillait avec elle au cabinet Jospin.

Élisabeth Borne, l’amour du père en étendard

Cinquante ans après le drame, l’exemple paternel éclaire toujours la Première ministre. Après la claque des législatives, alors que la perte de la majorité à l’Assemblée nationale fragilisait son assise à Matignon, cette aura du passé la porte encore une fois. « Quand c’est dur, je pense à la marche de la mort qu’a faite mon père quand il est sorti des camps, et je me dis que ce n’est rien par rapport à ça. On y va », déclarait-elle ainsi à son directeur de cabinet au soir de la défaite. Avec l’amour du paternel pour étendard, la Première ministre à la trempe de ceux qui rendent les armes au champ d’honneur.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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