Élisabeth Borne moquée : après Dark Vador, ces nouveaux surnoms cruels auxquels elle doit faire face
Au sein de l’opposition, Élisabeth Borne a plusieurs surnoms. Depuis la présentation du projet de loi de la réforme des retraites le 10 janvier, la Première ministre en a même gagné toute une collection, a révélé le quotidien Libération ce mercredi 1er février.
Depuis son arrivée à la tête du Gouvernement le 16 mai dernier, Élisabeth Borne a été agrémentée de divers surnoms. L’un de ses collègues de travail expliquait au Monde, en septembre, qu’elle était surnommée « Queen B », un sobriquet plutôt flatteur puisque c’est ainsi qu’est régulièrement appelée la chanteuse Beyoncé. D’autres sont beaucoup moins sympathiques : « Plan B », qui rappelle qu’elle n’était pas le premier choix d’Emmanuel Macron ou encore « Dark Vador », le méchant emblématique de la saga Star Wars.
Mais ces dernières semaines, la cheffe du Gouvernement a récolté une ribambelle de nouveaux surnoms. La raison ? La réforme des retraites. Ses adversaires politiques, particulièrement remontés contre ce projet, n’ont pas du tout apprécié l’une de ses dernières sorties. Celle où elle a indiqué que l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans « n’est plus négociable ». Depuis, les leaders d’opposition s’en sont donné à cœur joie contre la Première ministre, a rapporté le quotidien Libération ce mercredi 1er février : Thomas Ménagé du Rassemblement national l’a traitée de « Mère fouettard » et Fabien Roussel du Parti communiste l’a comparée à « Margaret Thatcher ».
Le Gouvernement change de ton
Si Aurélien Pradié, membre des Républicains a assuré qu’elle avançait à « coup de menton », un député de la majorité a, lui, tenu à souligner : « Élisabeth Borne tient bon, elle prend les coups, stoïque, et ne se plaint jamais. » Alors, pour tenter de gagner l’opinion des Français, celle qui a fait quelques concessions sur sa réforme (l’âge, le minimum de pension à 1 200 euros…) pour obtenir les voix des LR a recentré le débat sur l’équilibre du système et moins sur sa justice. « On a peut-être trop insisté sur la justice. […] Les gens se sont forgé une conviction sur la réforme. Le coup est parti », a expliqué un ministre au quotidien.
Désormais, dans les médias, place à l’objectif financier du projet. Si dans l’entourage d’Élisabeth Borne, on a indiqué « qu’on n’a jamais rectifié notre communication » et que « la Première ministre a dit en premier que c’était une réforme d’équilibre », le ton a néanmoins changé du côté des ministres. Quant à savoir si les Français changeront d’opinion, rien n’est moins sûr.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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