Disparition d’Émile, le maire désabusé après 6 semaines de recherches ? “Ça devient long mais…”

Dans les colonnes du média belge Sudinfo, lundi 21 août, le maire du Vernet a évoqué la disparition du petit Émile et les recherches des enquêteurs qui n’en finissent plus.

Le maire du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), François Balique, doit, depuis la disparition mystérieuse du petit Émile, 2 ans et demi, et qui passait ses vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents, faire face à une médiatisation pas vraiment sollicitée. Interviewé par de nombreux médias au sein de l’Hexagone, s’intéressant à cette affaire délicate, cet homme politique de 74 ans, également avocat, a accepté, ce lundi 21 août, de se livrer dans les colonnes de nos confrères belges de Sudinfo.

Plus d’un mois après que le petit garçon s’est volatilisé (c’était le 8 juillet dernier), les recherches semblent au point mort, et pourtant, le maire de la commune reste confiant. « C’est sûr que cette histoire marque par son aspect mystérieux. Cela devient long, mais nous continuons à faire confiance aux enquêteurs. Ils font ce qu’ils peuvent », a déclaré François Balique. Ce dernier a ajouté : « Cela reste une énigme inexpliquée et nous attendons les résultats de l’enquête des gendarmes, qui font de l’excellent boulot. » Pour lui, il est certain que cette disparition « aurait pu se passer ailleurs » qu’au sein du hameau du Haut-Vernet et qu’il ne faut donc pas blâmer son village, souvent décrit comme étant « maudit » puisqu’il a notamment été ébranlé, en mars 2015, par le crash de l’avion A320 de Germanwings, provoqué par le copilote Andreas Lubitz et qui a causé la mort de 150 personnes.

Un enfant « déplacé par un adulte » ?

Avant d’être maire, François Balique est un humain, affecté par la disparition du petit Émile. Et comme de nombreux habitants du Vernet, il a sa théorie, du moins sur ce qui aurait pu advenir de l’enfant. « Je suis convaincu que, mort ou vivant, il n’est plus ici. J’ai participé à toutes les recherches, à toutes les battues. On l’aurait retrouvé s’il était encore au Vernet », a-t-il déclaré, en précisant avec conviction que le bout de chou aurait pu être « déplacé par un adulte », expliquant ainsi pourquoi les gendarmes n’ont toujours pas retrouvé sa trace.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran BFMTV

Autour de

Source: Lire L’Article Complet