DÉCRYPTAGE – Carole Middleton : d’hôtesse de l’air à millionnaire, sa success story fulgurante

Carole Middleton ou l’itinéraire d’une ambitieuse. Partie de rien, la mère de Kate Middleton a construit un empire. En privé, elle est mère d’une future reine consort et grand-mère du futur roi d’Angleterre. Retour sur l’ascension fulgurante d’une conquérante qui fête ses 68 ans ce mardi 31 janvier.

« Au fil des années, il s’est avéré sage de ne rien dire ». La confidence est signée Carole Middleton. Pas d’interview, pas de prise de parole, pas de déclaration à la presse. Les mots sont trop souvent déformés, utilisés contre soi. Au fil des années, la mère de Kate Middleton a préféré jouer la carte de la discrétion. Elle n’a fait connaître son sentiment qu’à deux reprises : aux fiançailles de sa fille avec le prince William en novembre 2010 et à la naissance de son premier petit-fils, le prince George, en juillet 2013. Hormis ces deux déclarations, c’est motus et bouche cousue. Pour vivre heureux, vivons cachés, telle semble être sa devise. Le « Never explain , never complain » cher à Elizabeth II était ainsi respecté.

Jusqu’en décembre 2018, et cette interview, l’unique, donnée au Telegraph. Carole Middleton a convié Lisa Armstrong dans son manoir de Bucklebury, situé dans le verdoyant Berkshire pour raconter son histoire. Pas celle de la mère de Kate Middleton devenue grand-mère du futur roi d’Angleterre, non. Celle de la femme d’affaires partie de rien et qui a fondé un empire. Un business florissant baptisé Party Pieces, société spécialisée dans les articles de fête en ligne. Les entrepôts se situent à 15 minutes en voiture de la propriété familiale. Des étagères remplies de cartons avec cotillons, déguisements, guirlandes et autres accessoires de fêtes, avec musique pop en fond musical. Pas moins de 7.000 références sont proposées. Anniversaire, baptême, mariage, impossible de ne pas trouver l’article rêvé !

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Carole Goldsmith, une détermination chevillée au corps

En 2019, des rumeurs évoquant des soucis financiers courraient au sujet de la société. Le business florissant de Carole Middleton battrait-il de l’aile ? La patronne, qui a son bureau dans un grand open space pour ne rien manquer de ce qu’il se passe, redressera la barre à coup sûr. Carole Goldsmith, de son nom de jeune fille, en a vu d’autres ! Issue d’une famille modeste, Carole a passé les six premiers mois de sa vie dans un HLM d’Ealing. Et Robert Lacey, spécialiste de la monarchie britannique de relever que les femmes du clan Middleton sont des femmes de poigne. « Les femmes fortes et ambitieuses jouent un rôle important dans l’histoire familiale des Middleton » explique-t-il. Ainsi Carole perpétue la tradition, à l’instar de son arrière-grand-mère Edith Goldsmith qui trouve un emploi dans un usine de confiture locale, ou bien Lady Dorothy, sa mère, qui « voulait sans cesse améliorer sa condition » selon la rumeur, souhaitant toujours obtenir « la crème de la crème ».

Carole fréquente l’école publique locale mais quitte ses bancs à l’âge de 16 ans pour entrer dans la vie active. Elle travaille tout d’abord au sein de la compagnie d’assurances Prudential, dans le quartier de Holborn. Mais la jeune femme s’ennuie, et nourrit de plus grandes ambitions. Déterminée, elle réintègre les bancs de l’école pour obtenir l’équivalent d’un baccalauréat. Une fois en poche, Carole décroche une place très convoitée de stagiaire chez John Lewis, une chaîne britannique de grands magasins. « Mes parents n’avaient pas les moyens de m’envoyer à l’université, donc je me suis dit que j’allais essayer de gagner un peu d’argent pour me financer moi-même » confiera plus tard l’ambitieuse, qui n’acceptera pas, par la suite, de travailler dans un magasin en tant qu’assistante commerciale, qualifiant le job de « trop ennuyeux ».

En 1973, elle sera secrétaire chez BEA, la British European Airways, ancienne compagnie aérienne britannique avant sa fusion avec la British Airways. Délaissant la sténo, l’audacieuse s’improvise personnel au sol en travaillant un peu son français. C’est à cette époque qu’elle croise le séduisant et discret Michael Middleton, agent d’opérations aériennes. « Michael Middleton était exactement le genre de mari dont la mère de Carole avait toujours rêvé pour sa fille : beau, charmant, avec un certain pedigree : une de ses lointaines ancêtres était la baronne Airedale, qui avait été invitée au couronnement du roi George V en 1911 » souligne Robert Lacey. En 1980, ils se marient, et deviennent très vite parents de trois enfants : Kate, Pippa et James Middleton, qui montrera le bout de son nez, à leur retour en Angleterre, après trois ans passés en Jordanie.

La success story d’un business familial

« J’avais le sentiment que je n’avais encore rien accompli. Je m’étais mariée à 25 ans, j’avais eu Catherine à 26 ans… » s’est remémorée Carole Middleton. En 1987, l’ancienne hôtesse de l’air ose à nouveau, et crée son entreprise d’accessoires de fête. Internet n’existe pas encore. La mère de famille va créer le besoin, et se démène sans relâche pour imprimer des flyers et confectionner des petits sachets d’anniversaire pour les petits camarades de ses enfants. Les autres mamans donnent un coup de main. « De cette petite activité artisanale, elle finit par faire une entreprise florissante de vente à distance, un mini Amazon britannique » salue Robert Lacey. La petite entreprise va alors connaître un succès fulgurant. Carole Middleton a eu du flair. Son époux Michael quitte même son poste à la British Airways pour participer à l’aventure devenue familiale. Kate jouera les mannequins pour les catalogues et Pippa créera un blog.

La société prend de l’ampleur et la petite tribu est contrainte de déménager. Le cottage semi-mitoyen acheté après leur mariage, avec l’argent des Middleton, si charmant soit-il, est devenu trop petit. La famille s’installe à Oak Acre, une propriété classée aux monuments historiques. Puis en 2012, le couple Middleton acquiert le manoir de Bucklebury, où il réside toujours, théâtre de somptueuses réunions de famille. Une grande demeure de style géorgien qui possède pas moins de deux salons, sept chambres, cinq salles de réception, une piscine et un terrain de tennis. Un cocon adoré par Kate Middleton, un refuge pour le prince William, loin de la vie trop corsetée des palais.

Carole Middleton mènerait-elle la vie de château ? Les mauvaises langues ont souvent qualifié la mère de Kate Middleton d’ambitieuse et d’arriviste. De nombreuses rumeurs forts désagréables ont circulé à son sujet. Selon certains, elle aurait tout fait pour inscrire Kate Middleton à l’université écossaise de Saint Andrew la même année que le prince William afin qu’elle parvienne à séduire l’héritier du trône. D’autres rumeurs ont fait d’elle une patronne tyrannique avec ses employés. De son propre aveu, Carole Middleton ne lit plus les articles écrits à son sujet. « Je croyais qu’il valait mieux savoir ce que les gens pensent. Mais cela ne change rien. Je ne sais pas vraiment comment je suis perçue aujourd’hui. La réalité est que tout est normal la plupart du temps » confessait-elle en 2018. Une perte de temps pour celle qui avait encore une foule de projets en tête et pour qui l’heure de la retraite est loin d’avoir sonné.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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