Couronnement de Charles III : ces couacs qui menacent de ruiner la cérémonie

COURONNEMENT DE CHARLES III J-6 – Le couronnement du roi Charles III et de la reine consort Camilla a été maintes et maintes fois répété. Entre deux déplacements officiels, le couple royal s’est plongé dans le protocole de la journée inoubliable du 6 mai prochain. Mais rien n’est gravé dans le marbre et il est très possible que plusieurs petits soucis imprévisibles viennent gâcher la cérémonie.

Tout a beau être planifié au millimètre, les impondérables sont la partie non négociable d’un événement d’une telle ampleur. Le couronnement du roi Charles III associé à celui de la reine Camilla, le 6 mai prochain, doit consister en une démonstration de pouvoir au monde entier autant qu’en une fête nationale et familiale. Depuis 1000 ans que cette cérémonie existe au Royaume-Uni, aucune ne s’est passée dans « couac » : ces petits imprévus qui font la joie des observateurs et qui rendent humains les plus divins d’entre nous.

Outre les traditionnels évanouissements de « horseguards », les imprévus dus aux intempéries ou même les fantaisies du public, il se pourrait que le roi et la reine subissent des désagréments liés à la cérémonie elle-même. Comment anticiper les petits soucis d’une journée si grandiose ? Voici une liste des catastrophes les plus prévisibles, selon Gala.fr.

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Charles III et Camilla devant les caméras du monde entier

C’est un événement mondial de par son caractère unique et rare : s’il n’y aura que 2 000 invités à Westminster Abbey, tous les yeux des téléspectateurs du monde entier seront braqués sur Londres. En présence de monarques étrangers, de chefs d’État, d’une foule imprévisible à l’extérieur, la célébration du couple royal est déjà l’événement de l’année. Depuis 1953, aucune cérémonie de couronnement n’a eu lieu en territoire britannique, et le mode d’emploi date un peu. Les organisateurs de l’opération « Golden Orb » ont tout prévu mais Charles III et Camilla doivent s’attendre à tout.

Le roi empêché de marcher

Monarque le plus âgé à monter sur le trône britannique, Charles III, 74 ans, ne souffre d’aucune maladie handicapante, mais connaît quand même quelques problèmes de santé comme un mal de dos persistant. Ce 6 mai 2023, il pourrait donc se retrouver tout simplement bloqué du dos ou de la jambe, et ne pas arriver à marcher jusqu’à la chaise du Couronnement. En 1702, la reine Anne avait dû être portée jusqu’à la chaise, souffrant de la goutte. Après une première procession dans une calèche inconfortable, dans une tenue très lourde, le roi Charles III pourrait voir son dos lui jouer des tours.

La couronne vacille

Pesant plus de 3 kilos, la couronne de Saint Édouard est réputée pour être très lourde et difficile à supporter pendant la cérémonie. Comme sa mère, Charles III tient pourtant à ce joyau de la Couronne. Il ne faudrait pas qu’elle tombe, glisse ou soit mise de travers comme cela est arrivé par le passé. En 1761, George III a eu le malheur de voir un diamant s’échapper de la précieuse coiffe, tandis qu’en 1902, Edward VII a dû faire appel à ses réflexes pour la saisir des mains de l’archevêque Temple, avant qu’elle ne tombe, lâché par celui-ci. Normalement la couronne de Saint Édouard devrait aller comme un gant au nouveau roi, ayant été ajustée pour lui. Sauf si celui-ci a pris la grosse tête…

La coiffure de Camilla part en vrille

Le chignon très épais et solide d’Elizabeth II avait permis à l’illustre reine de paraître en toute majesté lorsque la couronne fut posée sur sa tête. La reine Camilla a de quoi s’inquiéter de son côté : plus âgée, ses cheveux très fins, toujours lâchés et arrangés par un brushing, pourraient plier sous le poids de la couronne de la reine Mary, et lui donner un air peu « royal » sur les photos et à la télévision. Sa coloriste, Jo Hansford s’exprimait à ce sujet dans le Daily Mail du 27 avril 2023 : « La difficulté va être de poser la couronne sur ses cheveux sans altérer sa coiffure et son style. Comment ils vont réussir à faire ça, je ne sais pas. Je n’y serai pas pour ma part ; je serai devant la télé » a-t-elle dit.

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La bague du couronnement se coince

Durant la cérémonie, l’archevêque de Canterbury glissera au quatrième doigt de la main droite du roi Charles III, la bague du souverain, autrement appelée « bague du couronnement ». En saphir et rubis, elle représente le drapeau du Royaume-Uni, et symbolise l’engagement du roi vis-à-vis de l’Église et de son pays. Or, le roi Charles III souffre depuis toujours de ce que l’on appelle « les doigts saucisses » : ses mains sont souvent rouge et gonflées, ses doigts très boudinés. Oedème, arthrite, rétention d’eau ? Personne ne sait ce dont souffre le roi, mais le passage de la bague va sûrement représenter une épreuve : avec le stress, ces doigts pourraient enfler le matin même de la cérémonie, et ne pas pouvoir accueillir le précieux anneau. Une scène embarrassante dont se passerait bien Charles III.

Charles s’ennuie ou s’agace

Le roi Charles III n’est pas très patient quand il est stressé. Même s’il était sous le coup de la perte soudaine de sa « darling mamma » en septembre dernier, le monde entier a été témoin de son impatience et de sa frustration lorsqu’il s’est agacé de la présence d’un encrier embarrassant sur son bureau, ou d’un stylo qui fuyait. La cérémonie, déjà raccourcie sur demande du roi, pourrait bien vite agacer Sa Majesté qui ne sait pas très bien dissimuler son ennui. Il ne manquerait plus qu’une caméra ou un appareil photo le saisisse en train de bâiller, de s’énerver ou jetant un regard noir à l’assemblée. Un moment qui ne ferait pas honneur au roi d’Angleterre.

Camilla s’évanouit en pleine cérémonie

La reine Camilla d’Angleterre n’aurait jamais dû se trouver là : son prince charmant ayant épousé en premières noces la charmante Diana, elle n’aurait jamais pu imaginer se retrouver avec la couronne sur la tête, un beau jour de mai. Et pourtant, voici l’ex Camilla Parker Bowles en tenue d’apparat au milieu de l’abbaye de Westminster. La femme du roi Charles III n’est pas fan des cérémonies officielles : de nature timide et introvertie, le couronnement la rend très nerveuse. Elle en serait même terrifiée selon les confidences d’un ancien majordome de Clarence House. La chaleur de l’apparat, le stress, le poids de la couronne pourraient faire tourner de l’oeil la future reine. C’est ce qui est arrivé à George IV en 1821 : transpirant à grosses gouttes, il a passé la cérémonie à s’essuyer le visage avec des mouchoirs. Avant de demander à respirer des sels pour ne pas tomber dans les pommes.

Le prince Louis fait des siennes

Ce serait la catastrophe la plus mignonne du couronnement mais il y a peu de chances que cela ne survienne : et si le prince Louis, à considérer qu’il assiste à la cérémonie, décidait d’être dans un mauvais jour et de faire des siennes ? Ayant déjà prouvé sa malice lors du jubilé l’année dernière, il a toutefois grandi depuis. Il s’est montré impeccablement sage à la messe de Noël ainsi qu’à celle de Pâques, et ses parents ont dû lui expliquer de long en large à quel point il devait se tenir. Mais les enfants sont imprévisibles, et Louis, qui vénère son grand-père, pourrait être pris d’une envie soudaine de grimper sur les genoux du roi ! George et sa soeur Charlotte veilleront sûrement attentivement sur le petit dernier…



Crédits photos : DIRECTION ARTISTIQUE GALA / Bestimage

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Dès son plus jeune âge, le roi Charles III a noué des liens très forts avec sa grand-mère, surnommée « Queen Mum ». Entre eux, le coup de foudre a été immédiat. La reine mère a souvent cajolé son petit-fils, quand Elizabeth II et le prince Philip se montraient plus distants. Lors de ses funérailles célébrées le 9 avril 2002 à l’abbaye de Westminster, à Londres, le fils d’Elizabeth II a eu bien du mal à contenir son émotion, lui qui pensait que sa grand-mère était immortelle…

En 2000, c’est au côté de sa grand-mère, Elizabeth Bowes-Lyon, que Charles prend place lors des célébrations organisées dans le cadre de l’anniversaire de la reine mère, sur Horse Guards Parade, à Londres.

Si elle a toujours préféré rester dans l’ombre, Alice de Battenberg, la mère du prince Philip, a elle aussi façonné la vie du roi Charles III. Enfant, il a très vite été intimidé et impressionné par celle qu’il appelait « Yaya », mamie en grec, qu’il voyait pourtant très peu.

Si la princesse Anne a avoué qu’Alice de Battenberg « n’était pas une mamie gâteau« , celle-ci aimait pourtant raconter son enfance et ses souvenirs de voyage à son petit-fils. Suite à son décès en 1969, le roi Charles III a rendu hommage à son courage et a continué à l’évoquer comme un modèle qui le guidera tout au long de sa vie.

Si sa mère a évidemment compter pour lui, le roi Charles III et Elizabeth II ont cependant mis du temps avant d’avoir une relation véritablement harmonieuse.

La relation entre Elizabeth II et le roi Charles III a certes connu quelques tensions, mais l’admiration du nouveau monarque pour son illustre mère n’a jamais été remise en question. « Charles la considère énormément et a beaucoup de respect pour elle« , a fait savoir l’auteure Penny Junor. Après tout, Elizabeth II n’élevait pas seulement son fils, mais le futur roi d’Angleterre !

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