Christophe Willem : ses émouvantes confidences sur son passage à vide après Nouvelle Star
Après le single PS : Je t’aime, écrit par Slimane, Christophe Willem dévoile son sixième album. Panorama parle des blessures de l’adolescent solitaire et stigmatisé qu’il était.
Cet album découle du confinement passé chez vos parents qui vous a replongé dans votre passé. Auriez-vous pu le sortir il y a quinze ans ?
CHRISTOPHE WILLEM : Non, j’avais besoin de ces années pour digérer ces sujets et les aborder de manière distanciée.
Comment les avez-vous digérés ?
J’ai vécu l’échec de mon précédant album comme un rejet. Je me suis retrouvé face à mes blessures. Il m’a fallu accepter ma vulnérabilité pour être plus solide. Le confinement m’a permis de me reconnecter à ma passion, la musique, et de laisser de côté les paramètres qui l’avaient égratignée.
Quels paramètres ?
Gagner une émission (Nouvelle Star sur M6 en 2006, ndlr) propulse dans une industrie incroyable : on a accès aux médias, à la radio, à de grands compositeurs. Mais les paramètres financiers nous dépassent. La rentabilité prend le dessus sur l’artistique. Désormais, je laisse ça à ceux que ça intéresse.
L’un des morceaux évoque la souffrance de se construire à travers les autres. Comment se détacher de leur regard quand on est exposé ?
En apprenant à s’aimer. Quand l’album Rio n’a pas marché, c’est comme si on m’avait retiré l’amour qu’on m’avait offert. Celui du public comblait mon manque d’amour-propre.
Plusieurs auteurs ont écrit cet album. Y a-t-il des absents ?
Certains n’étaient pas disponibles. J’aurais adoré travailler avec Pomme, Juliette Armanet, Yseult ou November Ultra. J’adore Hoshi aussi !
À quoi ressemblera votre tournée ?
À un ascenseur émotionnel ! Un concert doit être un mélange d’intimité et de folie. La tournée sera axée sur Panorama mais on retrouvera Double je, Jacques a dit…
Avez-vous été contacté par The Voice pour devenir coach ?
Non. Mais j’ai de nouveau dit oui à la prochaine saison en Belgique.
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