Christine Deviers-Joncour a 75 ans : que devient “la putain de la République” qui a fait scandale ?
En ce 28 juin, Christine Deviers-Joncour – connue pour son implication dans l’Affaire Elf – fête ses 75 ans. L’occasion pour Gala.fr de vous partager des nouvelles de celle qui s’est elle-même surnommée, « la putain de la République« .
Christine Deviers-Joncour, de son vrai nom Anne-Marie Christine Deviers, s’est fait connaître dans le cadre de l’Affaire Elf. À savoir, un scandale politico-financier qui a éclaté en 1994 au cours duquel 504 millions de dollars ont été détournés de l’entreprise textile Bidermann par Elf – entre 1989 et 1993 -. Et en ce 28 juin, celle qui a reçu d’importantes commissions en vue d’obtenir de Roland Dumas (ministre des Affaires étrangères sous François Mitterrand), l’autorisation de vendre des frégates militaires à Taïwan, célèbre ses 75 ans. Qu’est-elle devenue depuis cette affaire ?
Après son incarcération et deux procès très médiatisés, Christine Deviers-Joncour (qui s’est elle-même surnommée « la putain de la République« ), est ensuite, peu à peu, tombée dans l’oubli aux yeux des Français. Seulement, durant cette période-là, cette dernière s’est plongée dans une de ses nombreuses passions : l’écriture. D’après les rares informations disponibles sur sa page Wikipédia, l’ancienne épouse de Jean-Jacques de Peretti s’inspire de la mythologie nordique pour rédiger ses ouvrages mais corrige et relit également certains manuscrits d’autres auteurs. À cela, cette dernière serait aussi très engagée dans la vie associative. Plus particulièrement auprès de l’association Novopole qui s’intéresse au sort des Ukrainiens russophones en zone de guerre.
Christine Deviers-Joncour marquée par son passé
Au cours d’un entretien accordé à son éditeur en 2016, Christine Deviers-Joncour était revenue sur cette affaire judiciaire qui avait non seulement marqué les esprits mais également sa vie. « Je fus médiatisée à travers cette affaire d’État des frégates de Taïwan et pour me défendre j’ai écrit plusieurs essais« , avait-elle confié à Librebonimenteur, avant de poursuivre : « Mais ce n’est pas ma vie. Je préfère m’évader en écrivant des romans fiction. Le problème en France est que je suis estampillée corruption politique. Difficile de s’en sortir. » Une médiatisation trop forte, voire trop pesante, qui l’a alors encouragée à quitter l’Hexagone pour la Norvège. Un pays dans lequel l’ex-juge Eva Joly l’avait « envoyée quelques mois derrière les barreaux », comme l’avait précisé le Parisien, en 2007.
Crédits photos : NO CREDIT
Autour de
Source: Lire L’Article Complet