Charles III annule sa visite en France : une “gifle” pour Emmanuel Macron ?

Ce vendredi 24 mars, l’Élysée a dévoilé que la visite du roi Charles III en France est annulée. Une reprogrammation discutée sur le plateau du Dej de l’info et qui, aux yeux du journaliste Bruno Jeudy, représente une véritable « gifle » pour Emmanuel Macron.

La venue du roi Charles III en France – initialement prévue du 26 au 29 mars prochain – a, ce vendredi 24 mars, été annulée. Pour l’instant, aucune autre date n’a encore été dévoilée. De ce fait, le souverain de 74 ans fera donc son premier voyage officiel en Allemagne du 29 au 31 mars prochain. Une reprogrammation qui, d’après les propos annoncés par Bruno Jeudy sur le plateau du Dej de l’info sur BFMTV, s’accompagne d’une sensation d’échec…

Très rapidement, Bruno Jeudy a signalé que cette annulation a été « expressément » motivée par la prochaine mobilisation prévue le 28 mars prochain, contre la réforme des retraites, « en pleine visite du roi« . « La conséquence c’est une claque pour notre pays, incontestable, parce que c’était une visite symbolique : la première visite du roi Charles III en France […] à l’étranger« , a souligné le journaliste. Pourtant, à ses yeux, ce report représente « une gifle pour Emmanuel Macron« . « C’est un désastre diplomatique pour nos deux pays puisque cette visite devait conduire à enterrer la brouille entre les Français et les Anglais depuis le Brexit« , a-t-il poursuivi. Précisant, par la même occasion, que cela « démontre, au grand jour, à quel point la France était incapable d’assurer la sécurité du roi Charles III pendant sa présence sur le territoire« .

La visite du roi Charles III annulée :
Une claque pour la France, une gifle pour le président Macron, un désastre pur la diplomatie française, une conséquence inattendue du choix de l’intersyndicale d’organiser mardi 28 mars la 10e journée de manif contre la #ReformeDesRetraites https://t.co/Y0t4m34uqG

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Charles III : cette députée soulagée par l’annulation de sa visite

Suite à l’annulation de ce voyage officiel, Bruce Toussaint a dans Le live Toussaint recueilli les impressions de Sandrine Rousseau. Au journaliste, la députée a ainsi expliqué qu’elle était plutôt contente que le monarque de 74 ans ne vienne finalement pas sur le sol français. « C’est très bien que ce soit reporté parce que c’était lunaire de faire cette visite en plein conflit social d’une ampleur historique« , a-t-elle souligné.

« D’aller manger à Versailles, de descendre les Champs-Élysées ? Enfin, rien n’allait !« , a-t-elle ensuite lâché. Pourtant, l’écologiste ne s’est pas arrêtée là… Toujours lors de son entrevue téléphonique, cette dernière a également souligné qu’à ses yeux, le président de la République semblait plus intéressé à l’idée de « partager une coupe de champagne avec Charles que d’écouter son peuple« . Un avis cinglant…

Crédits photos : JC Tardivon/Pool/Bestimage

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Tout les oppose aujourd’hui ! Et pourtant, s’ils n’ont pas suivi la même trajectoire, Emmanuel Macron et Fabrice Eboué sont passés par le même établissement à Amiens. Nés en 1977, ils ont fréquenté le lycée La Providence.

L’anecdote est devenue un sujet de blague récurrent pour l’humoriste. « Il avait un an d’avance et j’avais un an de retard, c’est pour ça qu’il y en a un qui a fini président et l’autre comique« , s’amusait-il dans On est en direct en 2021. L’ex-membre du Jamel Comedy Club, resté seulement cinq mois dans cet établissement catholique privé, recroisera Emmanuel Macron lors d’une réception à l’Elysée. L’occasion de comprendre que le chef de l’Etat n’a aucun souvenir de lui. « Il m’a dit : ‘Rappelez-moi votre nom, déjà ? » Et après, le plus amusant, c’est que je lui dis : ‘Vous savez qu’on a été dans la même école ?’ Il me dit : ‘Ah bon ?’« 

Fabrice Eboué n’est pas la seule personnalité croisée par Emmanuel Macron durant sa scolarité. A Sciences Po, il a notamment eu Ali Baddou comme professeur.

« C’était un très bon élève, s’est rappelé Ali Baddou auprès du Figaro début 2023. Je lui avais mis un 16/20 en dissertation. À l’époque, il se demandait s’il allait choisir l’agrégation de philo ou aller à l’ENA« .

Comme Emmanuel Macron, François Hollande a croisé des futures stars du rire à l’école. Ex-élève du lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine, François Hollande a connu Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot. « S’il avait été un peu plus âgé, il aurait pu faire partie du Splendid. Il aurait peut-être été plus heureux ?« , s’interrogeait ce dernier dans Le Monde, en 2016.

Sauf qu’à l’époque, François Hollande est plus intéressé par sa mission de délégué de classe que par amuser la galerie. « Ce n’était pas moi [qui faisais rire]. En terminale j’étais en classe avec Clavier, c’était lui qui faisait rire« , s’était souvenu l’ex-président sur France Inter. Ils consolideront leur amitié à Sciences Po, avant que le comédien, trop peu porté sur les cours, ne quitte l’établissement.

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