Chantal Goya ruinée et endettée ? Ses finances au coeur d’une enquête judiciaire
La vie n’est pas toujours aussi rose que dans le clip de « Pandi Panda ». Cliente de « la banque des pauvres », les finances de Chantal Goya se retrouvent en partie dévoilées par une enquête ordonnée par la Banque de France.
Chantal Goya, interdite bancaire et au coeur d’une enquête financière ? Selon Sud Ouest, la chanteuse serait cliente d’une banque actuellement en pleine procédure avec la Banque de France. En effet le Crédit Municipal et solidaire de Bordeaux serait visé par une enquête dirigée par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Surnommée la « banque des pauvres », cet établissement possède une activité bancaire classique mais est également le seul en France qui propose le « prêt sur gage ». Ainsi, les clients les plus miséreux peuvent déposer des objets de valeur pour contracter un prêt en urgence.
Après un signalement du Commissaire aux comptes, une perquisition de la police judiciaire en novembre 2018 et une inspection par l’ACPR, de nombreux dysfonctionnements ont été observés dans l’établissement. Notamment sur les prêts faramineux accordés à leurs clients. Selon le magazine, l’inspection a relevé un « prêt d’un montant de 2.2 millions d’euros accordé au couple Debout, formé du compositeur Jean-Jacques Debout et de sa femme Chantal Goya« . Cet énorme prêt aurait été accordé en avril 2018 sur la base des droits d’auteur de la chanteuse (Sacem). Or, l’inspection a constaté que les revenus pris en compte pour l’obtention de ce prêt dataient de 2016 et n’avaient pas pris en compte les dettes « élevées » de la chanteuse au Trésor Public. Dans ce dossier, on découvre également que le couple a déjà eu une inscription au fichier central des chèques (une interdiction bancaire). Seul problème, tous ces manquements risquent de finalement retomber sur les contribuables bordelais.
Le rapport de cette inspection devrait sortir d’ici quelques semaines. En attendant, Christophe Leuret (directeur du Crédit Municipal de Bordeaux depuis 2016) s’est défendu dans les colonnes du magazine Sud Ouest. Ainsi, il a déclaré que la vocation de son établissement bancaire était « avant tout sociale » expliquant que ses clients étaient des « personnes en difficulté ou laissées en marge du secteur bancaire ». Rassurant, il indiquait : »une bonne gestion de l’établissement » et conclut en soulignant : »Nous n’avons ni perte, ni contentieux à déplorer« .
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