Cédric Jubillar : tout ce que l’on sait sur son voisin de cellule, à qui il aurait avoué le meurtre de Delphine

La Dépêche du Midi dresse, jeudi 6 janvier 2022, un portrait du codétenu de Cédric Jubillar. C’est à ce dernier que le mari de l’infirmière disparue aurait fait des confessions sur la nuit du drame.

  • Delphine Jubillar

Un an après sa disparition, Delphine Jubillar reste introuvable. Son mari Cédric est incarcéré pour « meurtre par conjoint » à la maison d’arrêt de Seysses depuis l’été 2021. C’est à l’isolement qu’il aurait fait la rencontre d’un autre détenu avec qui il aurait échangé des informations cruciales par le biais de leurs fenêtres respectives. Son voisin de cellule, largement connu des services de police pour un passé criminel bien rempli, a depuis tenu à faire part aux forces de l’ordre de ces confessions qu’il aurait obtenues. Jeudi 6 janvier 2022, La Dépêche du Midi révèle quelques détails à propos de cet homme à l’origine des derniers évènements survenus dans le cadre de cette affaire criminelle. « Cédric a été impressionné par mon passé carcéral« , avait-il livré aux gendarmes le 5 octobre, afin de justifier la raison qui aurait poussé le mari à lui confier toutes ces informations sensibles au sujet de la disparition de Delphine.

Incendie, vols, faux témoignages et subornation de témoins

La réputation du codétenu de Cédric Jubillar a de quoi impressionner. L’homme de 35 ans, originaire d’Ajaccio, est une figure du grand banditisme français. Selon le quotidien, son nom apparait dans « des affaires d’association de malfaiteurs, d’incendie, de vols, de faux témoignages et de subornation de témoins, au début des années 2000« . Il arrive à la maison d’arrêt de Seysses le 8 août, après avoir été interpellé au Portugal sur mandat d’arrêt international. C’est lors de son placement à l’isolement que l’homme rencontre le mari de l’infirmière qui lui aurait fait des confidences déconcertantes. Selon lui, Cédric Jubillar lui aurait avoué avoir « surpris Delphine en train d’envoyer un message à son amant, en récupérant son téléphone dans le salon et il l’a tuée« . Il lui aurait également avoué avoir enterré le corps dans la ferme qui a brûlé à Cagnac. Le 29 septembre, le détenu corse livre ces informations aux gendarmes, avant d’être libéré de sa détention entre le 30 septembre et le 4 octobre. Il livrera de nouveaux détails le 5 octobre, « pour aider les enfants de Delphine » à la retrouver, aurait-il affirmé.

Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.

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