Brigitte Bardot sans filtre sur les tournages de ses films : “J’adorais qu’on me mette les mains aux fesses”

Dans les colonnes du Point, ce mercredi 16 août, Brigitte Bardot a évoqué, cash, l’ambiance de ses anciens tournages, durant lesquels elle appréciait certains gestes de collaborateurs masculins. Des gestes qui peuvent aujourd’hui être considérés comme particulièrement inconvenants.

Mercredi 16 août, Brigitte Bardot a accepté de faire des confidences au journaliste Franz-Olivier Giesbert, dans les colonnes du Point. L’ancien sex-symbol de 88 ans a notamment évoqué en long et en travers son combat en faveur de la protection animale, qui l’anime toujours autant, mais aussi son passé d’actrice. Celle qui a d’abord expliqué n’avoir « jamais songé un instant incarner le mouvement de libération des femmes », même si elle est souvent apparue comme une femme moderne lorsqu’elle est devenue célèbre, a évoqué son point de vue sur le mouvement Me Too.

Assurant qu’on « ne [l]’a jamais violée », Brigitte Bardot a ajouté, cash : « Ou bien j’étais consentante. » Questionnée au sujet des agressions qui peuvent avoir lieu sur des tournages de films et sur l’éventualité qu’elle ait pu avoir été témoin de cela, l’ancienne comédienne a lâché, tranchante : « Mais, si les filles étaient d’accord, pourquoi pas ? J’en ai connu qui, pour décrocher un rôle, ne disaient pas non au producteur. C’était leur problème. Ça ne me regardait pas. » Quant à elle, la femme de Bernard d’Ormale a affirmé garder plutôt de bons souvenirs de certains gestes qui pourraient clairement être jugés déplacés dans un cadre professionnel. « Pendant les tournages, j’adorais qu’on me mette les mains aux fesses quand je passais », a balancé Brigitte Bardot en riant.

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Des insultes venant d’autres femmes

Elle s’est ainsi remémoré cette « spécialité des machinistes », des techniciens qu’elle a croisés dans sa carrière et qu’elle considère comme « des gens très gentils », qui sont pour elle « tous des super copains ». En résumé, l’ancienne muse de Roger Vadim a expliqué que « sur les tournages, les ambiances étaient libres, familiales », bien loin de celles décrites par les victimes de l’industrie ayant subi des abus sexuels. Quoi qu’il en soit, cette façon de voir les choses et son ancienne volonté de « refuser de rester derrière les barreaux des conventions de l’époque » lui a valu de nombreuses critiques. « Ma liberté m’a parfois coûté cher […]. J’ai été traquée, insultée, traînée dans la boue à cause de ma façon de vivre », a déclaré Brigitte Bardot, en soulignant avoir « souvent » été « traitée de pute » dans la rue, par d’autres femmes probablement plus conformistes qu’elle.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : BERTRAND RINDOFF PETROFF / BESTIMAGE

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Roger Vadim et Brigitte Bardot ont eu un véritable coup de foudre l’un pour l’autre. Encore mineure au moment de leur rencontre, la future icône du cinéma français attendra d’être majeure pour prendre pour époux le cinéaste. Leur union est célébrée le 20 décembre 1952.

Brigitte Bardot finit par demander le divorce à Roger Vadim pour vivre sa passion amoureuse pour Jean-Louis Trintignant. Entre eux, tout commence sous les yeux de Roger Vadim, sur le tournage du long-métrage de son époux Et Dieu créa la femme… Leur histoire durera trois ans.

En 1958, Brigitte Bardot pose pour la première fois avec Alain Delon au Studio Harcourt, à Paris. Les deux acteurs ne se connaissent pas encore, mais ils sont dirigés par le photographe Sam Levin pour une série sur les plus beaux baisers du monde.

Ensemble, ils joueront ensuite dans Les Amours célèbres (1961) et Histoires extraordinaires (1968). Icônes du cinéma français ayant marqué plusieurs générations, Alain Delon et Brigitte Bardot se lient d’amitié. « Il y a aussi les femmes qui sont ses amies de toujours, au premier rang desquelles Brigitte Bardot », déclare l’acteur à Paris Match, en 2013.

En 2017, pour les 80 ans de son ami, Brigitte Bardot lui écrit de tendres mots. « Bon anniversaire, mon Alain. Je t’aime 80 fois, commence-t-elle sa lettre ouverte. Tu es le symbole vivant du chef d’oeuvre que la France a produit durant ce siècle que nous avons traversé ensemble ».

« Tu es cet aigle à deux têtes, le ying et yang, le meilleur et le pire, qui te rend à la fois inaccessible et si proche, froid et brûlant. Tu portes en toi la beauté, le courage, l’élégance, la puissance qui ont fait de toi l’immense star internationale jamais égalée, ni remplacée, poursuit-elle. Tu mérites respect et admiration, mais aussi l’amour, la chaleur, la complicité que je partage avec toi depuis toujours ».

Après Jean-Louis Trintignant, Brigitte Bardot vit une brève aventure avec le chanteur Gilbert Bécaud à la fin des années 50. Entre eux, tout commence sur le plateau de l’émission Parade de fin d’année qui doit être diffusée à la télévision pour le réveillon du 31 décembre 1957. La belle blonde accompagne le chanteur sur son titre Alors raconte… qui finit par succomber à son charme.

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