Blanche Gardin affirme avoir refusé "200 000 euros par jour" pour participer à "LOL : Qui rit sort"
Face au succès de la saison 3 de LOL : Qui rit sort, Prime Vidéo a d’ores et déjà renouvelé le programme pour une saison 4. La plateforme de streaming d’Amazon a officialisé la nouvelle le 13 mars 2023, et les spéculations vont bon train quant au casting. Mais une chose est sûre : Blanche Gardin ne sera pas de la partie.
Le coup de gueule de Blanche Gardin
Pourtant, l’humoriste fait partie des personnes qui ont été contactées par la production. Elle l’affirme dans une longue publication Facebook, dans laquelle elle explique les raisons de son refus, avec un humour particulièrement acerbe. « Très très cher Monsieur Bezos », écrit-elle, « Je suis au regret de devoir refuser votre invitation à participer à la prochaine saison du jeu LOL: Qui rit sort ! diffusé sur votre plateforme d’Amazon. J’ai bien compris qu’il ne s’agissait que d’une seule journée de tournage, seulement voilà, ce jour-là, j’ai dentiste. »
Le tout avant de glisser une pique bien sentie en évoquant la somme proposée par la plateforme de streaming : « En tant que troisième fortune mondiale, vous le savez, il faut de bonnes dents bien longues pour réussir dans ce monde. Il se trouve aussi que je serais gênée aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d’être payée 200 000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l’association caritative de mon choix remporterait, elle, 50 000 euros, c’est-à-dire 4 fois moins, et encore, seulement si je gagne. »
L’humoriste s’en prend au milliardaire et aux plateformes de streaming
Le début de la publication donne le ton, puisque l’a suite n’est qu’un enchaînement de constatations faites par l’humoriste, qui reproche à Jeffrey Bezos de « ne pas payer ses impôts en France » tout en « bénéficiant d’un crédit d’impôts d’un milliard de dollars », d’émettre « 55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an », d’utiliser « la main-d’œuvre des camps de concentration ouïghours » ou encore de détruire « les emplois du petit commerce ».
Dans sa diatribe, Blanche Gardin en profite pour signaler que le fait de travailler pour une plateforme de streaming n’est pas à la hauteur de ses attentes : « En tant qu’actrice et auteure de films, je caresse le rêve un peu fou que mes futurs projets puissent sortir dans une salle de cinéma. J’ai bien conscience que le niveau de dissonance cognitive est très élevé à notre époque, mais vous conviendrez que faire de la publicité pour votre plateforme (puisque c’est de cela qu’il s’agit je crois) reviendrait à me tirer une balle dans le pied. Je n’ai pas envie que dans dix ans plus personne n’aille au cinéma et qu’on soit tous en train de mater des séries sur le canap’ en se faisant livrer des burgers par des sans-papiers qui pédalent sous la pluie. »
Et de conclure avec cynisme : « Si toutefois, me lisant, vous tombiez des nues, ou de l’espace (je connais pas votre emploi du temps ces jours-ci) en découvrant des choses dont vous n’étiez pas au courant et qui vous peinent, et que ça vous donne envie de repenser entièrement votre entreprise, alors peut-être que vous pourriez me réinviter ultérieurement. Et que je pourrais accepter. Lol. »
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