Bernadette Chirac : le livre de son chauffeur dévoile une facette différente de l'épouse de Jacques Chirac

De ses nombreuses années au service de la famille Chirac, son chauffeur André Demullet a tiré un témoignage publié le 30 janvier dernier chez Plon. L’occasion de faire quelques confidences sur l’un des présidents les plus aimés de la cinquième république et sur son épouse Bernadette…

Il est des livres qui font parler et celui de André Demullet écrit à quatre mains avec Oli Porri Santoro est de ceux là. Celui qui fut l’un des chauffeurs de Jacques Chirac est revenu dans son témoignage En route avec le patron publié le 30 janvier chez Plon, sur la personnalité du président mais aussi sur celui de sa première dame. Et le chauffeur tient à détromper les français qui ont l’image d’une femme inflexible et autoritaire, et brosse d’elle un portrait tout en contraste. Certes cette dernière a obtenu sur le bout de sa pique la tête de Jean-Claude Laumont le précédent chauffeur de Chirac mais pour André Demullet ce n’est que justice, il explique « elle le considérait comme le complice direct des tromperies de son mari dont elle était victime, étant donné qu’il l’accompagnait partout » Après des années où elle doit supporter sa présence et son mépris Bernadette Chirac craque « Votre Laumont, vous allez me le virer, et fissa !… Sans discours, ni tralala ! » Elle obtient ce qu’elle désirait depuis tant d’années. André Demullet analyse « La chute de Laumont a été un juste retour de bâton au regard du mépris qu’il affichait envers elle ».

Mais loin de cette anecdote qui prouve son tempérament de « tueuse » André Demullet dessine dans son témoignage le portrait d’une autre Bernadette. Une femme qui parfois sans jamais en faire étalage souffre de terribles douleurs. «Bernadette Chirac avait de graves problèmes de pieds et souffrait le martyre mais elle ne s’est jamais plainte.» Il évoque une femme qui le chouchoute et a pour lui de douces attentions. « Elle avait toujours une petite pensée pour moi et me traitait en égal. Elle n’oubliait jamais par exemple, lorsque nous prenions la route, de me prévoir un casse-dalle comme pour son mari, quitte à aller faire les courses elle-même pour nous gâter. » Il indique avec un peu de tristesse que celle qui a longtemps oeuvré pour sa fondation des Pièces Jaunes  » n’était pas une femme qui s’amusait beaucoup mais elle était très belle quand elle souriait.« 

Pendant ses vingt années au service des Chirac, le chauffeur – qui n’a sans doute pas livré tous ses secrets – admet avoir été le témoin de nombreuses disputes entre les époux, qui néanmoins dans le feu des tensions ne cessaient de se vouvoyer. Selon André Demullet c’est la marque « d’un grand respect«  du président envers la mère de ses filles. « Il n’a jamais maltraité sa femme » croit-il pouvoir affirmer.

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