“Beaucoup ont tenté de me faire chanter” : Pierre Palmade cash sur ses mauvaises rencontres
Dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre, paru en mai 2019, Pierre Palmade revenait pour la première fois sur ses démons et sa descente aux enfers. Des instants de faiblesses dont certains individus malveillants ont tenté de profiter en soumettant l’humoriste au chantage.
Nostalgie, secrets et confessions sont au programme des pages de Dites à mon père que je suis célèbre, une autobiographie signée Pierre Palmade et parue en 2019. Les moments de fêtes en compagnie d’anciens amis maintenant “rangés” ou “ruinés et exilés en province” appartiennent désormais au passé. Des souvenirs qui ont provoqué chez Pierre Palmade une mélancolie suffisante pour qu’il se tourne malheureusement, à nouveau, vers ses anciens démons : le sexe et la drogue. Un nouveau rythme de vie “outrancier”, où il a croisé la route d’individus malveillants et intéressés par la gloire : “Le danger ne se cache jamais loin. Beaucoup de petites frappes ont tenté de me faire chanter. Ils prennent une photo de moi à poil ou en train de prendre une ligne”, a notamment écrit l’humoriste de 54 ans dans son ouvrage.
Habitué à voir sa vie exposée par ces âmes peu scrupuleuses, Pierre Palmade s’est montré résigné dans son récit en indiquant ne plus craindre ces allégations : “Ma vie privée est claire et quelqu’un aurait du mal à me faire chanter. Ce que les voyous ne savent pas, c’est que depuis mon procès (en 2019, le comédien était visé par une enquête pour viol et violences sous l’emprise de stupéfiants), je dis tout. Je ne cache rien. Et du coup les flics savent tout de moi.”
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Un comédien sans tabou sur ses addictions
“Une rechute, c’est comme si on vous proposait un voyage aux Bahamas en vous précisant qu’au retour l’avion allait se crasher”, écrivait encore Pierre Palmade dans son livre. Dès sa parution, le comédien qui avait fait le tour des plateaux de télévision pour en faire la promotion en avait profité pour aborder cette question taboue de l’addiction : “Je me donne le droit d’en parler même si c’est illégal. Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement… À 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur. Et ça fait 10 ans que j’essaie d’arrêter”, avait-il confié à Laurent Ruquier sur le plateau de l’émission On n’est pas couché en mai 2019. Un récit qui témoignait de l’histoire d’un homme trop vite happé par le monde du show-business, et qui a malheureusement été rattrapé par celui-ci ce 10 février, où, sous l’emprise de la cocaïne, il a été à l’origine d’un terrible accident de voiture qui a fait trois victimes, dont une femme enceinte qui a perdu son bébé, ainsi qu’un garçon de 6 ans. Aujourd’hui, l’humoriste risque jusqu’à 20 ans de prison pour homicide involontaire sous l’emprise de stupéfiants.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Tiziano Da Silva – Cyril Moreau / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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