“Avant l’heure, c’est pas l’heure” : Gérald Darmanin évasif sur la succession d’Emmanuel Macron
Dans les colonnes du Figaro, ce jeudi 4 août, Gérald Darmanin a évoqué ses ambitions pour 2027 et le départ d’Emmanuel Macron de l’Élysée, avec une certaine retenue.
Interviewé par Le Figaro ce jeudi 4 août, Gérald Darmanin a évoqué la question de l’insécurité au sein du pays et ce qu’il compte mettre en place pour prendre à bras le corps ce problème. Dans les colonnes de nos confrères, le ministre de l’Intérieur a également évoqué ses ambitions et la manière dont il voit la suite de sa carrière en politique après la fin du second mandat d’Emmanuel Macron. « On m’a demandé de m’investir dans le futur parti présidentiel », a-t-il d’abord lancé, en estimé que sa « seule boussole » est « la réussite du quinquennat ».
« J’y ferai entendre la voix des classes populaires et moyennes, qui allie respect de l’autorité et intérêt pour la question sociale », a assuré Gérald Darmanin, avant de rentrer dans le vif du sujet et de parler de ce qu’il compte entreprendre lorsque le chef de l’État quittera officiellement l’Élysée : « À propos du bon sens populaire, comme disait ma grand-mère, ‘avant l’heure, c’est pas l’heure !’ » Fermement, le ministre de l’Intérieur a estimé que « tout le monde doit se concentrer sur la réussite du président de la République, de son quinquennat, qui sera aussi la réussite de la France » plutôt que de faire preuve d’opportunisme. « Il ne peut y avoir de destins individuels en cas de défaite collective », a conclu l’homme politique de 39 ans, cash.
Une Première ministre qui garde Gérald Darmanin à l’œil
Voilà en tout cas un discours qui sonne faux si l’on en croit les révélations faites par Le Parisien le 5 juillet dernier. Un proche de la Première ministre, Elisabeth Borne, a affirmé qu’elle « ne le supporte pas et voit très bien qu’il veut prendre sa place ». En mai dernier, nos confrères rapportaient les propos d’un élu, qui lâchait haut et fort que « Darmanin se voit président après Macron ». De plus, en 2015 déjà, le ministre de l’Intérieur et ancien maire de Tourcoing s’amusait de ses ambitions dans les colonnes de L’Express : « Quel enfant de chœur n’a jamais souhaité être pape ? Plus tu connais le monde politique, moins tu te dis que son sommet est inatteignable. »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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